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Par marcoelkako le 27 Août 2010 à 18:00
La construction des classes dangereuses
Pierre TevanianLorsqu’en juillet 2001, Jacques Chirac, au plus bas dans les sondages, et mis en cause dans de multiples affaires de corruption, voulut se « remettre en selle » pour l’élection présidentielle d’avril 2002, que croyez-vous qu’il fît ? Il usa, souvenez-vous, d’une stratégie déjà fort ancienne et usée jusqu’à la corde, mais toujours efficace : un discours apocalyptique stigmatisant une « explosion » de la violence et de l’insécurité et préconisant « l’impunité zéro ». L’histoire se répète aujourd’hui de manière troublante, à ceci près que son successeur est encore plus bas dans les sondages, que la corruption du système Sarkozy est encore plus profonde et patente que celle du système Chirac, que le président entre en campagne un an plus tôt et que sa rhétorique « sécuritaire » va encore plus loin dans le mensonge et l’abjection – jusqu’à assumer, dans son plus simple appareil lepéniste, l’incrimination directe et explicite des immigrés et la réhabilitation des solutions vichystes (comme la dénaturalisation). Bref : la situation est suffisamment préoccupante pour qu’on revienne sur les fondements du consensus sécuritaire qui rend possible les actuelles surenchères.
Il existe depuis au moins dix ans un consensus sur « l’explosion de la violence chez les jeunes de banlieue » et sur le « laxisme de la justice » face à cette violence, ou du moins sur son « inadaptation » aux nouvelles générations de délinquants. Plutôt que de dénoncer au coup par coup les mesures de plus en plus brutales qui sont prises depuis plusieurs années au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité. Il est en effet crucial de ne pas céder sur ce point : l’insécurité telle qu’elle est problématisée dans le débat public est un mythe. Il est indispensable de ne pas rallier, comme l’ensemble de la classe politique l’a déjà fait de longue date sur « le problème de l’immigration » [1], le postulat faussement « réaliste » selon lequel « le problème de l’insécurité » est une « vraie question » – ce qui nous condamne à ne critiquer que les « réponses » les plus ostensiblement « antirépublicaines » des démagogues qui nous gouvernent. Il faut enfin résister au discours d’intimidation désormais omniprésent selon lequel quiconque met en doute la réalité des diagnostics catastrophistes est nécessairement « angélique », coupé des réalités en général et des classes populaires en particulier.
Car le « problème de l’insécurité » est bel et bien un mythe, même si – comme tout mythe – il mobilise des éléments de vérité, en particulier des faits divers dramatiques : ce qui est est mensonger est la manière dont ces faits divers sont présentés, mis en scène, coupés de leur contexte et réinterprétés. C’est ce que s’efforcent de montrer les sept remarques qui suivent.
suite site source:http://sociologias-com.blogspot.com/2010/08/accueil-du-site-des-mots-importants.html
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Par marcoelkako le 24 Août 2010 à 18:48
photo:http://www.hebus.com/image-259295.html
documentaire trés explicite sur notre manière de concevoir nos rapports avec les "autres espèces " terriennes...les images sont dures et questionnent notre individuelle "humanité".
http://video.google.fr/videoplay?docid=580917777760844692#docid=4093730216074063220
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Par marcoelkako le 20 Août 2010 à 18:58
Plus un système vivant est autonome, plus il est dépendant. Plus il s'enrichit en complexité et entretient par là même des relations multiples avec son environnement, plus il accroît son autonomie en se créant une multiplicité de dépendances. L'autonomie est à la mesure de la dépendance." (Jacques Robin, Changer d'ère[1], p204)
L'autonomie est toujours partielle et, contrairement à ce qu'on pourrait croire, plus on est autonome et plus on a de dépendances, plus on est responsable, plus les dépendances sont intériorisées. Il n'y a pas de libertés sans pouvoirs qui les contraignent mais l'autorégulation par l'autonomie s'impose au-delà d'une certaine complexité. De plus, à l'ère de l'information l'autonomie est devenue un élément déterminant dans la production immatérielle, ce qui devrait se traduire par les nouvelles exigences d'un développement humain et d'un revenu d'autonomie en l'absence desquelles nous sommes confrontés plutôt à des pathologies de l'autonomie qui renforcent la servitude volontaire.
Loin des discours simplistes sur le sujet, c'est à une interrogation sur les contradictions de l'autonomie et l'importance qu'elles prennent en notre temps que je vous convie.
suite site source:
http://jeanzin.fr/index.php?post/2007/07/22/104-autonomie-et-dependances
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Par marcoelkako le 8 Août 2010 à 14:27
Un éco-village est un lieu de vie destiné à permettre l'épanouissement maximal de l'individu dans le respect de l'environnement.
Comment développer au maximum nos potentialités à une époque où le primat de l'économie étouffe les valeurs humaines?
C'est le but de ARCAP, association pour la rénovation de la conscience artistique planétaire. Vous pouvez aller voir le site www.KARAVAH.com.ar
Objectif: mettre en place une cellule d'expérimentation pour une nouvelle forme de vie sur la planète Terre.
Lieu: KARAVAH, province de Cordoba, Argentine.suite site souce:
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Par marcoelkako le 6 Août 2010 à 17:14
La théorie d'Olduvai : le glissement vers un âge de pierre post industriel.
"En effet, l'aptitude à contrôler l'énergie, que ce soit brûler du bois ou construire des centrales électriques, est une condition préalable à la civilisation." Isaac Asimov, 1991
La Théorie d'Olduvai est une hypothèse présentée pour la première fois par Richard Duncan en juin 1996. Elle se nomme Olduvai car c'est dans les gorges d'Olduvai en Tanzanie qu'ont été découverts les plus anciens fossiles d'australopithèques et des premiers hommes. Des traces de pas vieilles de 3.5 millions d'années ont été retrouvées fossilisées dans ces gorges africaines. Cette théorie eschatologique s'articule autour de l'importance de l'énergie pour la civilisation.
suite site source ici:
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