• L’exposition à des quantités infimes de shampoings et autres savons pour bébés, sont capables de positiver le test de détection urinaire au THC, la substance active du cannabis, révèle une étude américaine.

    Aux Etats-Unis, ces tests sont parfois réalisés à la naissance des enfants, afin de rechercher un risque de sevrage lorsque les médecins veulent avoir confirmation que l’enfant a été exposé à une drogue au cours de la gestation, en l’occurrence le cannabis. Un test positif peut avoir des implications thérapeutiques et médico-légales potentiellement graves, en particulier si un recours est diligenté par les services sociaux.

    L’hôpital de l’université de Caroline du Nord s’est inquiété de l’augmentation importante du nombre de ses nouveaux-nés dont les tests urinaires au cannabis revenaient positifs. Le service de biologie a donc mené une enquête afin de comprendre pourquoi un si grand nombre de tests revenaient positifs, et probablement faussement positifs puisqu’il n’y avait, a priori, pas de consommation de cannabis de la part des mamans. Ils ont donc passé en revue toutes les sources de contamination possibles, en amont et en aval du test.

    Les scientifiques ont mis en évidence, en mélangeant de faibles quantité de produits d’hygiène corporel pour bébés (savons, shampoing…), à des échantillons urinaires négatifs au test de détection du THC, que ces tests se positivaient subitement. Le coupable était identifié. Les shampooings et savons pour bébé contenaient en fait une substance faisant réagir le test urinaire de recherche du cannabis, expliquant pourquoi ces tests pouvaient être positifs sans qu’aucune consommation de cannabis n’ait eu lieu.

    Le scénario mis en évidence par les scientifiques est donc que certains composés chimiques, présents dans les produits d’hygiène corporel, traversent la barrière cutanée, passent dans le sang des bébés, avant d’être éliminés dans les urines. Leurs présences positivent le test de détection au THC. Les marques de produits pour bébé cités sont, par exemple, des produits pour bébés fabriqués par Johnson & Johnson (Bath Bedtime), Aveeno (Baby Soothing Relief Creamy Wash et Baby Wash & Shampoo) et CVS (night time baby bath). Les produits testés ont été prélevés sur le territoire américain. Cette découverte n’induit aucunement une toxicité de ces produits.

    Les scientifiques ont finalement déterminé quels étaient les composés chimiques, présents dans ces savons et shampoings, et qui positivaient le test urinaire au THC : il s’agit du polyquarternium-11 et du cocamidopropyl bétaïne, deux produits finalement très couramment utilisés en cosmétologie : 

    suite site source :http://www.docbuzz.fr/2012/06/27/123-shampoings-savons-et-gels-douche-peuvent-positiver-un-test-de-detection-du-cannabis-thc/ 


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  • un pneu d'humour et de vérité (à 2.54) "et non ça nous arrange pas ..." à voir !

    lien ici :http://www.meltybuzz.fr/action-discrete-camera-cachee-autour-de-la-legalisation-du-cannabis-a113389.html 


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  • L’Uruguay serait sur le point de légaliser le cannabis dans le pays. L’Etat serait le producteur et le vendeur exclusif de cannabis. 

     

    CC Flickr/ L'Uruguay s'apprête à vendre du cannabis. Une première mondiale.

    En Uruguay tout est bon pour lutter contre le trafic de cocaïne. L’Etat est prêt à aller jusqu’à légaliser et vendre du cannabis. Le gouvernement uruguayen compte déposer un projet de loi dans ce sens au nom de la sécurité nationale…
    Un raisonnement plutôt opaque pour nous et qui mérite une petite explication. Elle nous est fournie par Eleuterio Fernández Huidobro, le ministre de la Défense : il s’agit de « donner à l’Etat plus de moyens pour contrôler la distribution et la production de cette drogue ». Pour couper l’herbe sous les pieds des trafiquants. Autrement dit, mieux vaut autoriser la vente de cannabis que de subir les conséquences du développement du marché clandestin. « Nous pensons que l’interdiction de certaines drogues causent plus de problèmes à la société que la drogue elle-même (…) avec des conséquences désastreuses », souligne le ministre de la Défense, repris par Courrier International.
    On estime que 8 % de la population uruguayenne a consommé de la marijuana en 2011.Cette mesure étatique devrait donc contenter une bonne partie des Uruguayens. Le gouvernement espère aussi convaincre les consommateurs de drogues dures de se tourner vers les drogues douces.

    Contrôler le cannabis pour mieux lutter contre la cocaïne 

    suite site source :http://blogs.lexpress.fr/chica-de-paris/2012/06/22/uruguay-le-cannabis-bientot-monopole-detat/ 


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  • Champs de marijuana dans la Bekaa, au Liban en juin 2011 (Reuters)
    Champs de marijuana dans la Bekaa, au Liban en juin 2011 (Reuters)

     

    Des militants antiprohibitionnistes ont annoncé leur intention de se déclarer en préfecture comme producteurs de cannabis dans le cadre de ces associations dont le modèle est venu d’Espagne.

    Si PS et UMP pensaient avoir enterré le débat sur le cannabis avec la fin de la campagne des législatives, ils se sont trompés. Des militants viennent en effet d’afficher leur détermination à faire évoluer la législation en annonçant, lors d’un Appel du 18 Joint anticipé à Tours, la création de nombreux “Cannabis social club” un peu partout en France, rapportent nos confrères de la Nouvelle République.

    Un “cannabis social club” (CSC), c’est une coopérative de consommateurs réguliers de marijuana qui cultivent la plante pour satisfaire leurs propres besoins. Le but est de leur permettre de se fournir sans alimenter le trafic. Pour cela, les plantes poussent dans les jardins, les balcons et les placards des membres. A but non lucratif, ces associations prônent une “autoproduction contrôlée”. Elles visent également à couvrir les besoins “thérapeutiques”.

    A lire: l’Espagne invente le coffee-shop solidaire

    Ces structures ont vu le jour de manière formelle en Espagne et commencent à apparaître en Belgique, des pays où la détention, la consommation et la production de cannabis à usage personnel ne constituent pas un délit pénal. Interrogée par des élus espagnols en 2005, la Commission de Bruxelles avait estimé que ces clubs, assimilés à de l’autoproduction, étaient hors des compétences de l’Union et dépendaient donc uniquement du bon vouloir des autorités nationales.

    Peu importe, en France, la situation est différente. La loi y interdit “toute présentation sous un jour favorable” de la substance, ainsi que sa production, sa détention et sa simple consommation sous peine de longs séjours en prison.

    Illégaux dans l’Hexagone, ces “clubs” n’en resteront donc, pour l’instant, qu’au stade de groupes informels d’amateurs d’herbe ne réunissant chacun pas plus d’une dizaine de membres, selon les initiateurs du projet.

    Comme dans les clubs espagnols, l’herbe sera répartie gratuitement entre tous, à condition de s’acquitter d’une adhésion d’environ 25€ à l’année et de participer aux frais de production (éclairage, engrais, entretien des plants). Ces structures s’appuieront sur le réseau existant de ceux qui font déjà pousser la plante chez eux. Des cannabiculteurs qui seraient déjà près de 200 000, selon une enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies datant de 2007.

    “Ceux qui prennent ce risque à titre personnel ne seront désormais plus tout seuls face à la Justice”, clame Dominique Broc, l’un des représentants du Collectif d’information et de recherche cannabique (mouvement réclamant la fin de la prohibition du cannabis), et porteur du projet de ces clubs sociaux du cannabis à la française;.

    suite site source :http://www.lesinrocks.com/2012/06/19/actualite/canna-vista-social-club-11270616/ 

    suite ss


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