• Avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 63 milliards de dollars, le marché de la drogue aux Etats-Unis ne cesse de croître. Si les pouvoirs publics, notamment depuis le mandat du président Nixon, tentent d'endiguer le phénomène, le trafic de drogue sur le sol américain reste difficile à juguler, notamment du fait de l'action des réseaux internationaux de narcotrafiquants. Pourtant, du Mexique aux quartiers du Bronx, la pierre angulaire du commerce de stupéfiants semble rester la même : la pauvreté, et les problèmes d'intégration qui s'ensuivent.

    Documentaire sur ARTE, mardi 2 juillet à 20h50

    et pour les petits veinards qui viennent ici le doc est là :

    http://future.arte.tv/fr/sujet/etats-unis-la-drogue-une-guerre-sans-fin


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  • Une réunion de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) aura lieu jeudi à Lima au niveau ministériel pour évoquer l'escale viennoise, liée à l'affaire Edward Snowden, de l'avion du président bolivien Evo Morales, a annoncé le ministère brésilien des Affaires étrangères.

    Un sommet extraordinaire sera par ailleurs organisé à Cachabamba, en Bolivie, à une date qui reste à définir, a précisé un porte-parole mercredi.

    Evo Morales regagnait la Bolivie mardi soir après une conférence internationale à Moscou quand la France et le Portugal ont interdit à son avion d'emprunter leur espace aérien après des rumeurs selon lesquelles l'informaticien à l'origine des révélations sur les programmes de surveillance américains se trouvait à bord. (voir )

    Le traitement réservé au président bolivien a suscité l'indignation en Amérique du Sud et plusieurs de ses pairs lui ont exprimé leur soutien.

    "Ils sont définitivement tous fous", a lancé la présidente argentine Cristina Fernandez sur Twitter après un coup de téléphone à Evo Morales, resté bloqué cette nuit à Vienne.

    "Je ne suis pas un voleur", lui a selon elle déclaré le président bolivien, qui a expliqué ne pas avoir pu s'opposer à l'inspection de son avion. Les autorités autrichiennes ont fait savoir qu'aucun passager clandestin n'y avait été découvert et l'appareil a pu reprendre l'air vers midi.

    Le ministre bolivien de la Défense Ruben Saavedra a toutefois assuré par la suite que l'appareil n'avait pas été fouillé. Selon le vice-président Alvaro Garcia, des responsables se sont toutefois présentés à la porte de l'appareil.

    Parlant d'un acte dangereux, l'Unsasur, qui regroupe l'ensemble des pays sud-américains, a dénoncé la fermeture des espaces aériens français et portugais.

    "UN AFFRONT À L'AMÉRIQUE LATINE"

    Pour le vice-président bolivien, Evo Morales a été "kidnappé par l'empire". La Paz a adressé une protestation officielle aux Nations unies et des demandes d'explications aux ambassades de France, d'Italie et du Portugal.

    Des manifestants ont brûlé des drapeaux français et jeté des projectiles en direction de l'ambassade de France à La Paz, a-t-on appris de source diplomatique française.

    Le ministre de la Défense a quant à lui accusé Washington d'avoir "manipulé" ses alliés européens.

    En Equateur, le président Rafael Correa a parlé d'actes "extrêmement graves".

    "Nous nous efforçons de réunir (...) les chefs d'Etat et de prendre des mesures contre cet affront fait à l'Amérique latine", écrit-il sur Twitter, dénonçant une atteinte au droit international.

    François Hollande a parlé d'"informations contradictoires sur les passagers (...)".

    "Dès lors que j'ai su que c'était l'avion du président bolivien, j'ai donné immédiatement l'autorisation de survol du territoire", a assuré le président français, lors d'une conférence de presse à Berlin.

    Dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a téléphoné à son homologue bolivien "pour lui faire part des regrets de la France", a annoncé le ministère des Affaires étrangères. "Il lui a fait part des éclaircissements nécessaires sur cet incident", précise un communiqué

    site source :http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters-00533242-l-amerique-du-sud-s-indigne-de-l-escale-forcee-de-morales-582410.php

    note de moi : non , christina, pas fous ... débiles profonds!!

     


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  • L’OFDT vient d’éditer les chiffres clés sur la consommation de drogues de cette année. On peut noter quelques chiffres importants :
    --  31,5% des jeunes de 17 ans sont des fumeurs quotidiens ainsi que 30% des adultes (plus de 18 ans). Cette consommation chez les jeunes est en augmentation depuis 2008 (28,9%).
    --  10,5% des jeunes de 17ans boivent régulièrement contre 19,9% de la population adulte. Ces chiffres sont en hausse chez les jeunes depuis 2008 (8,9%).
    --  41,5% des jeunes de 17 ans ont expérimentés le cannabis et 6,5% sont des consommateurs réguliers, ces chiffres sont en recul par rapport à 2008. Les adultes sont 2,1% a avoir expérimenté et 2,1 % a consommé régulièrement.
    --  3% des jeunes de 17 ans ont expérimenté la cocaïne et 0,9% l’héroïne. Concernant les adultes, ils sont 3,8% pour la cocaïne et 1,2% pour l’héroïne.
    Voir le document

    site source :http://lecrips-idf.net/article3663.html


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  • Entre prohibition et enfumage, l’herbe est, comme toujours, plus verte ailleurs...

    Les vacances estivales pointant le bout de leurs tongs – encore que des Français de plus en plus nombreux s’en voient privés –, occupons-nous d’un sujet que l’on pourra taxer de secondaire, de léger, de fumeux. Il n’en cache pas moins un réel enjeu, économique, sanitaire et sociétal, qui ne mérite pas les vaines discussions menées en France.

    Pays-Bas : entre pressions européennes et internes

    « Drogue douce » : telle est la définition pleinement assumée aux Pays-Bas, quand en France le cannabis se trouve rangé, dans les manuels de prévention, aux côtés de l’héroïne et de la cocaïne, et que sur les chaînes de télévision fleurissent les idées reçues associant fumette et piquouze, consommation de cannabis et délinquance. Il est vrai que les Pays-Bas ont d’une certaine manière poussé la tolérance à l’extrême, légalisant la vente de champignons hallucinogènes et mettant – stade suprême du libéralisme – les prostituées en vitrine. Cependant, il faut avoir goûté aux terrasses des coffee-shops amstellodamois – les plus intimistes, pas les gros établissements touristiques –, avoir arpenté une heure durant les rues de Rotterdam en riant, s’être promené sans soucis le long des boulevards joint en main (alors même que la consommation en extérieur est supposément interdite) pour comprendre combien la France, en matière cannabique, fait figure de contrée arriérée.

    Pour autant, nombreuses sont les belles personnes bien pensantes désireuses de rétro-pédaler. Ainsi les Pays-Bas ont-ils subi les foudres des nations voisines, jalouses probablement de cet argument touristique de taille. La Cour européenne a accueilli très favorablement l’idée d’un « Pass Cannabis », véritable carte discriminatoire fermant la porte des coffee-shops aux étrangers. Le Guide du Routard édition 2013, peu au fait de l’actualité, n’hésite pas à mettre les visiteurs français en garde : « Attention, vous n’avez plus le droit de fumer ! » Je vous invite à aller vérifier sur place…

    Au sein même du gouvernement hollandais, il semble qu’on ne sait plus trop sur quel pied danser : la faute en incombe premièrement aux Chrétiens-démocrates et, évidemment, à l’extrême droite locale, qui réclame la fermeture de tous les coffee-shops ; ensuite, au Parti du travail (équivalent du PS) et à son système de licences controversé. En France, les pourfendeurs du cannabis sont les mêmes : M. Le Pen dénonçait en 2012 la légalisation du cannabis comme une « solution de facilité profondément dangereuse » et souhaitait une accentuation de la répression des trafiquants comme des consommateurs. On se souviendra également du tollé qui a accueilli les propos, pourtant guère audacieux, de Cécile Duflot au printemps dernier.

    France : pourquoi tant de haine ?

    Le modèle des Pays-Bas n’étant pas parfait (limites assez floues entre dépénalisation et permissivité, odeur très prégnante dans certains quartiers, possibles troubles à l’ordre public de la part d’une minorité de touristes, environ 10%, ne faisant le voyage que pour s’en mettre plein les bronches…), il conviendrait de sortir de notre propre hypocrisie pour réfléchir à un modèle spécifiquement français. Mais pour l’heure, comme c’est le cas pour nombre d’autres sujets dits sociétaux (mariage homosexuel, droit de vote des étrangers aux élections locales, droit à une fin de vie digne…), la peur et les mensonges ont la dent dure.

    Je ne ferai pas ici l’inventaire des bêtises les plus grotesques et tristement répandues, telles que « La-fumette-conduit-inexorablement-à-la-seringue » ou « Si-tu-fumes-tu-risques-de-vouloir-t’envoler-en-sautant-par-la-fenêtre ». On touche là aux légendes urbaines. Je pense d’ailleurs en lancer une sur le thème : « Si tu te branles trop, tu risques la surdité » – ah, mince… déjà fait.

    Il existe certes des problématiques physiologiques et psychologiques liées à l’abus de cannabis – c’est le lot de la majorité des produits de consommation courante. Les exagérations mentionnées ci-dessus font long feu face à l’expertise scientifique. Bien plus pertinents sont les arguments sanitaires mettant en avant la qualité du produit, la concentration de THC (substance psycho-active cannabique), les dangers du cannabis sur l’attention des jeunes élèves, etc. Or, remédie-t-on à des problèmes sanitaires en interdisant et en réprimant purement et simplement la consommation d’un produit ? Pour prendre un exemple radical, l’ouverture prochaine d’une « salle de shoot » à Paris tend à montrer que non. La bête prohibition entraînant souvent tous les méfaits de la clandestinité (achat de produits non contrôlés, dont la vente à la sauvette peut être liée au grand banditisme, économie parallèle, sans compter la culpabilisation permanente du consommateur), ces arguments peuvent facilement être retournés contre leurs auteurs.

    Une dépénalisation absolue ne saurait être envisagée actuellement ; il s’agit apparemment d’un bien trop grand pas à franchir. Néanmoins, entériner une fois pour toutes la distinction drogues dures / drogues douces, autoriser la culture à domicile et dans le cadre d’une consommation personnelle, voire ouvrir une poignée de coffee-shops-tests encadrés, permettrait d’avancer sur la voie d’un modèle progressiste français. Sur ce dernier point (les coffee-shops), on a assez répété combien l’Etat gagnerait, en cette période de prétendue crise, à l’encadrement de la vente d’un produit qui, très franchement, revient moins cher à la Secu que l’alcool ou la cigarette… Il y a là une manne financière tout de même moins risquée, à terme, que l’exploitation des gaz de schiste… Et qu’on ne m’accuse pas de bolchevisme cannabique ! N’oublions pas que les révolutions sociétales marchent main dans la main avec les révolutions sociales.

    C’est quand qu’on change ?

    Parce que ce sujet a été cent fois rebattu sans qu’aucune issue valable ne se dessine, il convient d’en parler encore et encore. Nous vivons une époque hygiéniste et dangereusement sécuritaire qui ajoute au carcan de l’austérité concrète une chape de plomb moralisatrice. Fumer avec ses potes en écoutant un vinyle indépendant ? mais c’est la porte ouverte au grand banditisme, mon vieux ! Vous seriez bien mieux devant la téloche avec une binouze bon marché. L’idée d’une « drogue récréative » douce , qui ne cause pas grande addiction physique, suffit à faire bondir les adeptes d’autres formes de dépendance beaucoup plus dangereuses. Même Jospin, pourtant peu suspect de promouvoir l’ivresse et la dépravation à outrance, avait provoqué un scandale médiatique avec cette banalité : « Fumer un joint chez soi est certainement moins dangereux que boire de l'alcool avant de conduire. » Ce à quoi l’inénarrable Christine Boutin rétorquait : « Cette mode qui est de banaliser la consommation de drogue est une irresponsabilité absolue ». Mme Boutin est très branchée, elle voit des « modes » partout…

    En France, le débat sur le cannabis, qui dure depuis au moins aussi longtemps que celui sur l’euthanasie ou le droit de vote des étrangers, apparaît désespérément figé, entravé par les idées reçues et les discours arbitraires.

    Pendant ce temps, nous sommes la première nation mondiale consommatrice de psychotropes : 1 citoyen sur 4 ! Somnifères et antidépresseurs s’arrachent tandis que le moral des Français est en berne. Dans notre sympathique hexagone, près de 11000 personnes se suicident par an. Les partis politiques traditionnels regardent ailleurs.

    L’objet de mes modestes réflexions, partagées par énormément de monde, n’est évidemment pas de booster le moral des Français avec un artifice exclusif ; je ne résiste néanmoins pas au plaisir un peu masochiste de citer cette petite provocation, émise non par une racaille hippie vautrée dans la luxure mais par le flic du coin, il y a plus de 40 ans, à Woodstock : « Si l’herbe rend les gens heureux, alors, nous devrions tous en prendre. »

    site source :http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/meditations-cannabiques-138087


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    Photo: ONUDC

    26 juin 2013 – À l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre l'abus et le trafic de drogues, l'Office des Nations Unies pour la drogue et le crime (ONUDC) a prévenu, mercredi, que les abus de médicaments délivrés sur ordonnance, ainsi que la consommation de nouvelles substances psychoactives (NSP), étaient en augmentation. La consommation de drogues traditionnelles telles que l'héroïne et la cocaïne semble, elle, marquer un recul dans certaines régions du monde.

    Lors de la présentation à Vienne du Rapport mondial sur les drogues 2013, le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov, a demandé une action concertée en vue de prévenir la production, le trafic et l'abus de ces substances psychoactives.

    Vendues comme « euphorisants légaux » ou « drogues de synthèse », les NSP prolifèrent à un rythme sans précédent, posant des défis de santé publique inédits. Selon le rapport de l'ONUDC qui se base sur les informations des États membres, le nombre de ces substances psychoactives est passé de 166 à la fin de l'année 2009 à 251 à la mi-2012, soit une augmentation de plus de 50 %.

    « De telles drogues sont pourtant légales », a affirmé M. Fedotov. Vendues librement, y compris sur internet, les NSP ne font l'objet d'aucun test quant à leur dangerosité, qui peut s'avérer supérieure à celle des drogues traditionnelles. Les noms « épice », « miaou miaou », ou encore « sels de bain », induisent en outre les jeunes en erreur, leur faisant accroire qu'ils s'adonnent à un plaisir quasiment dépourvu risques.

    Le nombre de NSP a aussi, pour la première fois, dépassé le nombre total de substances placées sous contrôle international, soit 234. Le système de contrôle international des drogues doit désormais faire face à la rapidité et la créativité avec lesquelles se répandent les NSP.

    « Étant donné l'infinie possibilité d'altération de la structure chimique des NSP, les nouvelles formules apparaissent à un rythme plus vite que les efforts visant à imposer un contrôle international », a précisé M. Fedotov.

    En revanche, la consommation de drogues traditionnelles dans le monde, telles que l'héroïne et la cocaïne, semble être stable, même si l'usage de stimulants de type amphétamine (STA), à l'exclusion de l'ecstasy, reste globalement répandu et connaît une augmentation dans la plupart des régions. En 2011, on estimait ainsi à 33,8 millions de personnes, soit 0,7 % de la population âgée de 15 à 64 ans, les consommateurs de STA.

    La méthamphétamine, qui représente 71 % des saisies de STA dans le monde en 2011, continue de dominer le marché de ces substances et pose une menace constante. Les saisies de cristaux de méthamphétamine ont ainsi atteint 8,8 tonnes, soit le plus haut niveau de ces cinq dernières années.

    L'usage d'opiacés, dont l'héroïne et l'opium, reste en revanche stable au niveau mondial, une forte prévalence de consommation d'opiacés étant observée en Asie du Sud-est et en Asie centrale, en Amérique du Nord, ainsi qu'en Europe orientale

    suite site source :http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30610&Cr=&Cr1=#.UdLXmsROLIU


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