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  • posted by on June 27th 2013
    Thai Stick

    Stick thaï, et sa cordelette rouge caractéristique (© toostonedtoplay.com)

    Le cannabis thaï est connu dans le monde entier – les « sticks » thaïs étant sans doute les plus connus de tous les produits d’export, ainsi nommés pour leur cordelette rouge caractéristique qui relie les têtes ensemble et a inspiré tant d’imitations. Dans les années 1970 et 1980, le cannabis thaï était un signe caractéristique commun pour tous les camés du monde, bien que les exportations aient décliné depuis.

    Droit et politique internationale

    En Thaïlande, le cannabis est interdit en vertu de la loi sur les stupéfiants de 1979, qui le classe comme un produit stupéfiant de catégorie 5. Les producteurs, exportateurs et importateurs sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant de deux à quinze ans et/ou d’une amende de 200 000 à 1,5 million de bahts thaïlandais, tout comme les personnes qui sont en possession de plus de 10 kg avec l’intention d’en faire le commerce. Les personnes en possession et avec intention de vente de 10 kg ou moins sont passibles de peines de prison de deux à dix ans et/ou d’une amende de 40 000 à 200 000 bahts. La simple possession est passible d’une peine maximale de cinq années d’emprisonnement et/ou d’une amende allant jusqu’à 100 000 bahts.

    Police, prisons et pots-de-vin

    Les étrangers voyageant en Thaïlande sont invités à la plus grande prudence s’ils tentent de se procurer ou de consommer du cannabis, appelé localement « ganja ». Les forces de police sont notoirement corrompues, et les témoignages horribles de dissimulation de drogue, de pots-de-vin exorbitants et de peines de prison sévères abondent. La peine de mort est également relativement courante pour les délits graves en matière de drogues en Thaïlande, et de nombreux citoyens étrangers se sont vus condamnés à de telles peines, bien que bon nombre de ces sentences soient commuées en réclusion à perpétuité, voire même en extradition (habituellement après intervention des représentants légaux et diplomatiques de la personne condamnée).

    Toutefois, la peine de mort est réservée pour les produits stupéfiants de catégorie 1 comme l’héroïne, l’ecstasy, le Ya Ba et l’Ice (ces dernières étant deux formes de méthamphétamine extrêmement populaires localement). Par ailleurs, la culture du pot-de-vin qui prévaut en Thaïlande peut occasionnellement jouer en faveur des touristes qui sont interpellés en possession de cannabis ou de toute autre drogue illégale car, malgré l’injustice inhérente, un pot-de-vin peut représenter très peu dans la plupart des monnaies occidentales et est habituellement préférable, de loin, à toute négociation avec l’inflexible système judiciaire thaï.

    En cas d’arrestation pour possession de drogue, une amende de 5 000 bahts (environ 130 €) est perçue par un juge à l’issue d’une comparution, qui interviendra habituellement après plusieurs jours d’emprisonnement. Toutefois, à la discrétion du juge, une peine de prison peut être prononcée. Une caution (pouvant atteindre plus de 15 000 €) peut être déposée si les ressources de l’accusé le permettent. Pour les charges de possession, il n’est pas nécessaire d’être en possession physique de stupéfiants illégaux : si la police soupçonne une consommation de drogue, elle peut soumettre les personnes interpellées à un test de dépistage de drogue ; en cas de test positif, une charge de possession est prononcée.

    suite site source :http://sensiseeds.com/fr/blog/le-cannabis-en-thailande/


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  • Les autorités de santé publique sont aux aguets. Le cannabis synthétique,... (Illustration La Presse)

     

    Les autorités de santé publique sont aux aguets. Le cannabis synthétique, substance plus forte et aux effets bien plus imprévisibles que le pot dit « naturel », gagne du terrain. Aux États-Unis, la situation est devenue impossible à maîtriser, a affirmé il y a quelques semaines le département de la Sécurité intérieure. Avec des centaines d'hospitalisations en quelques mois, on parle d'une véritable épidémie. Au nord de la frontière, Santé Canada appelle à la prudence. Le Québec n'est pas épargné. Bien qu'illégale et dangereuse, la marijuana synthétique y est accessible et fait des victimes.

    Dans le jargon, on l'appelle Spice, K2 ou Yucatan Fire. Vendu sur l'internet et dans certains magasins sous une forme d'encens à base d'herbes prétendument «légale et sans danger», le cannabis synthétique soulève l'inquiétude. De plus en plus populaire, la substance est dangereuse, imprévisible et bien présente au Québec et au Canada, préviennent les experts.

    Assez pour que Santé Canada ait récemment sonné l'alarme.

    «On a des cas [d'intoxication au Québec]», confirme le directeur médical du Centre antipoison, le Dr René Blais. Les récents jugements des tribunaux québécois regorgent pour leur part d'exemples où les accusés ont consommé du Spice.

    Bien que théoriquement illégale, la drogue, indétectable dans le sang, est extrêmement facile à trouver. «On en voit sur l'internet et dans plusieurs magasins», dit la coordonnatrice du Groupe de recherche et d'intervention psychosociale de Montréal (GRIP), Jessica Turmel. Même son de cloche chez Santé Canada. «Les produits peuvent être vendus par certains dépanneurs, tabagies et head-shops [bazars]», dit le Ministère.

    Une tournée d'une dizaine de magasins spécialisés dans la vente d'articles connexes à la consommation de marijuana du centre-ville de Montréal nous a permis de trouver trois commerces où les employés ont confirmé avoir vendu du Spice jusqu'à récemment. Deux autres n'en ont plus en stock, mais attendent une livraison.

    En quelques clics

    Sur le web, une recherche rapide dans n'importe quel moteur débouche sur plusieurs sites canadiens et américains consacrés à la vente et à la livraison de ce qu'on désigne comme de l'«encens herbal» ou du pot-pourri. Les distributeurs utilisent ces termes pour que la drogue, généralement un mélange de feuilles de laitue et de produits chimiques imitant le THC, passe sous le radar des autorités.

    Une autre stratégie est de prétendre que le produit n'est pas destiné à la consommation humaine ou qu'il ne contient que des plantes inoffensives. Le nom des différents mélanges, Buzz Afghan, Jamaican Gold Extreme ou Black Magic Smoke (fumée noire magique), par exemple, laisse peu de place à l'interprétation.

    On peut s'en procurer facilement moyennant quelques vingtaines de dollars et deux ou trois clics de souris. La Presse a pu le constater. Les trois sachets aux couleurs éclatantes auxquels nous avons eu accès proviennent de Mississauga en Ontario. Ils ressemblent à s'y méprendre à des paquets de bonbons et contiennent 1,25 g de cannabis synthétique chacun.

    Les enveloppes de quelques centimètres carrés portent des noms ludiques, comme Gin N'Juice ou Grape Drank et dégagent une odeur de «gomme balloune». Sur une des faces, on lit: «Mélange 100% légal». Sur l'autre, des instructions en quatre points: «Déchirez. Roulez. Fumez. Chillez.»

    Pourtant, selon Santé Canada, ces préparations «semblables au cannabis» fabriquées en laboratoire contiennent des cannabinoïdes synthétiques et tombent sous le coup de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. La production, la distribution et l'importation en sont donc interdites au pays. Cela n'a pas empêché notre colis de se rendre à destination.

    Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) déclare lui aussi ces produits illégaux. Toutefois, même si les employés de plusieurs commerces affirment en avoir eu en stock jusqu'à récemment, aucune saisie de marijuana synthétique n'a été faite dans la métropole.

    «C'est une situation qu'on voit souvent avec les dérivés, explique Jessica Turmel. Il faut du temps avant de prouver qu'un produit [comme de l'encens] est en fait destiné à être fumé et qu'il devienne illégal.» Le SPVM assure bien connaître le produit et rester vigilant.

    Dangereux pour la santé

    SUITE SITE SOURCE :http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201306/29/01-4666272-pot-synthetique-une-drogue-dangereuse-et-accessible.php


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