• je salue le travail remarquable de clap 36 

    Pourquoi sommes-nous tétanisés face à la redéfinition capitaliste en cours ? Et comment sortir de cette domestication des esprits ? La philosophe et historienne des sciences Isabelle Stengers, lors d’un entretien qu’elle a accordé à la réalisatrice Béatrice Pignède dans le cadre de son prochain film « Chemins de guérison » , nous propose des modes opératoires (et jubilatoires) de sortir de notre « envoûtement »

    lien de l'interwiew :http://www.dailymotion.com/video/xclyar_sorcellerie-capitaliste_news#rel-page-5


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  • clap36.net/ Comment éviter que le Nouveau Désordre Mondial enclenché par le déclin des Etats-Unis et ses alliés atlantistes ou sionistes, mette toujours plus la planète à feu et à sang ?
    Au micro de la réalisatrice Béatrice Pignède, des résistants anti-impérialistes d’Israël,de Palestine, des Etats-Unis, d’Europe, d’Inde, de Russie, d’Amérique latine et du monde arabe, réfléchissent à des alternatives 

    lien du doc  ici :http://www.dailymotion.com/video/xbuvup_apres-l-hegemonie-propositions-pour_news


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    Article original :
    http://www.tokeofthetown.com/2011/12/cannabis_tolerance_endangered_in_netherland
    Traduction de Cannabis Tolerance Endangered In Netherlands; Protest Planned
     
            420 - 2012 Amsterdam WeedPass SmokeOut Protest                                                 Dans un spectacle exaspérant, désarticulé, de retour en arrière après 35 années de tolérance, le gouvernement conservateur des Pays Bas semble coûte que coûte vouloir revenir à une sombre époque dans l’histoire Néerlandaise. Un temps où le marché du cannabis était mené de manière underground, et où les gens devaient passer par le marché noir pour avoir de la marijuana.
     
     
    Et, bien sûr, dans notre monde interconnecté, un tel manque de leadership se répercute de manière internationale, selon des observateurs experts.
     
    “Si la tolérance s’arrête ou devient limitée aux Pays Bas, alors les politiciens du monde entier vont dire des choses comme “La tolérance a failli en Hollande”, et utiliser cela comme excuse pour renforcer leurs propagandes anti-cannabis, les opinions et les lois,” selon le notable bloggueur hollandais spécialiste du cannabis, Peter Lunk pour le site Toke of The Town.
    La bataille actuellement a deux fronts majeurs : Le Weed Pass (Wietpass), qui pourrait bannir les étrangers des “Coffeee Shops” de Hollande, qui vendent de l’herbe et du haschich ; et la récente annonce de ban pour le cannabis de plus de 15% de THC, que le gouvernement conservateur, inepte et inexplicable, a décidé de commencer à traiter comme une “drogue dure”.
     
    Selon Lunk, les deux actions prises ensemble – en plus d’être spectaculairement stupides chacune pour leurs propres raisons – seront vouées à l’échec automatique et complètement futile.
     
    L’entrée en vigueur de la lourde nouvelle politique de la “Weed Pass” de bannir les étrangers des Coffee Shops est prévue dans la partie sud des Pays Bas à partir du 1er mai 2012. Pour le reste du pays – y compris la destination touristique spécial cannabis d’Amsterdam – c’est à partir du 1er janvier 2013.
    “La “Weed Pass” plus une interdiction du cannabis de plus de 15% de THC, le classifiant comme une drogue dure, vont faire en sorte que personne ne va signer pour un passe – car qui va vouloir signer en donnant toutes ses informations personnelles, son numéro de sécurité sociale, pour un ‘club privé de cannabis’, où l’on peut seulement acheter de l’herbe de merde (ndt : littéralement), pas bonne, pas puissante ?” Selon Lunk pour Toke of the Town.
     
    “La ‘politique de tolérance’ néerlandaise originellement avait un pilier central sur lequel tout était basé,” Continue Lunk. CoffeeShop WIETPASS“C’était de ‘protéger la santé publique’. C’était à cause d’une séparation des marchés des drogues douces et des drogues dures, créée par les coffee shops – où aucune drogue dure n’était autorisée, et où le cannabis était d’une qualité contrôlée – que les utilisateurs jeunes et moins jeunes d’herbe inoffensive étaient gardés à distance du contact des drogues dures grâce au fait qu’ils étaient protégés de la rue – et des maisons de vendeurs d’appoints – et donc des dealers.”
     
     
    “Ces dealers de drogues dures, bien sûr, seraient heureux de vendre aux consommateurs de cannabis des substances plus fortes” souligne Lunk. “Le Weed Pass va tout droit entrer en confrontation avec la fondation de la politique de tolérance.
    ”Si cela se passe comme le gouvernement le propose, les coffee shops deviendront des “clubs privés de cannabis” avec un maximum de 2000 membres par boutique – qui doivent obligatoirement résider en Hollande - “Le primo-utilisateur de cannabis, des personnes non enregistrées, des utilisateurs habitués aux ambiances très décontractées n’auront probablement plus envie de fréquenter des coffee si c’est pour faire l’expérience de fumer de l’herbe dans cet environnement du tout-sécuritaire” selon Lunk.
     
     
    “A la place, ils vont retourner vers les dealers de rue, ou voir des personnes chez eux qui en font un business d’appoint – exactement l’effet opposé de ce que la politique de tolérance est supposée faire,” affirme Lunk. “Les nouveaux ‘clubs privés de cannabis’ que les coffe shops sont sensés devenir, ne vont laisser aucune personne n’étant pas citoyen néerlandais acheter d’herbe dans les coffee. C’est ce qui me dérange le plus du côté de cet enregistrement négligent des usagers de cannabis.”
     
    Lunk ne plaide pas seulement contre le Weed Pass – il organise une protestation massive contre cette politique, à Amsterdam le 20 avril 2012.
     
    Le “Weed Pass SmokeOut Protest” est, selon NL Coffeeshop & Cannabis Nieuws, “une PROTESTATION contre les règles DISCRIMINANTES du WIETPASS [Weed Pass] qui vont juste autoriser les citoyens Hollandais à entrer acheter du cannabis dans les coffee shops hollandais. Ceci est de la DISCRIMINATION basée sur l’endroit de naissance, l’origine, la nationalité!”
     
    Lunk m’a dit (ndt : au rédacteur de Toke of the Town) qu’il a déjà reçu des commentaires d’avocats hollandais du genre “Est-ce une sage approche? Ne crois-tu pas que tu vas plutôt aggraver les choses et que la municipalité et les politiciens vont se servir de cette protestation contre-productive de tes intentions pourtant honorables ?”
     
    La réponse de Lunk? “Si nous ne pouvons pas faire une différence et faire changer les lois de ce discriminant Weed Pass – alors au moins nous pouvons dire que nous avons eu le meilleur FINAL Amsterdam 420 SmokeOut que personne ait pu jamais imaginer!”
     
    Pour plus d’informations à propos de la protestation du 420 Amsterdam WeedPass SmokeOut, vous pouvez joindre la discussion principale du groupe, la page de l’Agenda, et le Traveller Hookup Bus Group, sur Facebook.
    NL Coffeshop & Cannabis Nieuws
     
    (1) http://www.coffeeshopnieuws.nl/4-20-2012-smokeout
     
    (2) http://www.rnw.nl/english/article/%E2%80%9Cpsst-wanna-buy-a-weed-pass%E2%80%A6%E2%80%9D
     
    (3) http://misshightimes.com/users/mrlunk/
     

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    Au check point de San Fernando, l’homme qui se jette dans les bras des soldats est couvert de sang. Une balle lui a traversé le visage. Epouvanté, choqué, le blessé tient des propos décousus, mais les militaires décident de se rendre avec lui sur le lieu de l’agression. Il a parlé d’un « massacre ». Alors qu’ils approchent d’un ranch, ils essuient des coups de feu. L’armée ­réplique, met en fuite les ­tireurs… et découvre un charnier. Soixante-douze ­cadavres d’émigrants clandestins, exécutés les uns après les autres d’une ou deux balles. Ils venaient du Guatemala, du Honduras, du Salvador, de l’Equateur et du Brésil. Tous rêvaient d’entrer en secret aux Etats-Unis. Ils avaient mis leur vie entre les mains des narcotrafiquants, maîtres obscurs de la frontière, et ces derniers la leur avaient prise, sans doute parce que les va-nu-pieds refusaient de leur servir de mules ou d’hommes de main. Ce bain de sang a stupéfié un Mexique que l’on croit parfois, à tort, résigné à la barbarie. Il a aussi refroidi les touristes et terrifié les candidats à l’émigration de tout le continent. Le rêve américain peut très vite virer au cauchemar. Plus d’un an après le carnage, l’onde de choc se fait encore sentir.

    Tijuana, à 2 600 kilomètres de San Fernando, est la ville historique du passage clandestin. Et du trafic de marijuana. A la sortie de l’aéroport international, au bord de l’avenue à quatre voies, il suffit de se dresser sur la pointe des pieds pour distinguer les premiers immeubles de San Diego. L’eldorado des miséreux est là, à 25 mètres, pas plus, derrière un haut grillage dont le sommet est hérissé de barbelés. Garé le long du trottoir, un convoi attend.
    Le lieutenant d’artillerie Victor Ariza, de la deuxième zone militaire, qui couvre l’Etat de Basse-Californie, est venu me chercher. Avec son escorte. Il m’invite à m’asseoir dans sa chevrolet Suburban. Le chauffeur a calé son M-16 entre son siège et le levier de ­vitesses. Nous démarrons, suivi par deux pick-up dans lesquels ont pris place une quinzaine de soldats encagoulés, en tenue camouflage gris et sable, équipés de fusils d’assaut. Pourtant, nous ne montons pas au front ; ils me conduisent jusqu’à un tunnel creusé sous la frontière par les narcotrafiquants. Un extravagant « métro » souterrain de la dope et de l’espoir. Cette année, à ­Tijuana, les forces de la deuxième zone militaire en ont découvert huit.

    suite site source :http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Tijuana.-Dans-le-tunnel-de-la-drogue-368398/


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    Le Bien et le Mal n’ont pas de zone grise. Tuer et voler c’est mal. La violence n’est jamais un « bien » ou n’est jamais nécessaire – à moins qu’elle ne soit utilisée pour se défendre des assassins et des voleurs. En fait, c’est la morale qui est derrière le principe de la « guerre juste » selon sa définition par les lois et traités internationaux.

    Cependant, ce concept simple de bien et de mal est embrouillé par les différentes idées qui sont autour de la religion, du patriotisme, de l’économie et de beaucoup d’autres choses qui divisent

    La règle de la « guerre juste » s’est écroulée sous le poids des ambitions des empires de l’histoire. Celle qui est menée par l’empire anglo-saxon des Etats- Unis n’est pas différente.

    Depuis la chute de Rome, cet empire est devenu soudainement le territoire qui a conquis et colonisé. Cependant il n’a gagné au siècle dernier qu’une identité visible d’Amérique du Nord. Les Etats-Unis ont émergé rapidement comme la « super puissance » mondiale, principalement au travers de leur pouvoir économique. Il y a un certain temps, beaucoup ont cru que les Etats-Unis étaient un exemple brillant de la liberté économique, exemple que les autres pays devaient suivre. Les Etats-Unis cherchaient à promouvoir la « liberté économique » dans le monde entier afin d’ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises qui y étaient basées.

    Quand les leaders étrangers ont refusé dans leur pays les intérêts de ces entreprises, ces leaders ont été remplacés au moyen de diverses actions clandestines. Peu importait aux faiseurs de l’empire la sorte de gouvernement qui était installée du moment que les intérêts des compagnies étaient servis. Dans la majeure partie des cas, ces pays se sont simplement rendus à ce qui semblait être le pouvoir illimité du tout-puissant dollar, ce qui camouflait la méthode traditionnelle de construction d’un empire puissant.

    Cependant, quelques pays, particulièrement dans les dernières décades se montrèrent têtus et n’ont pas voulu changer leur système bancaire, évitant par là même les compagnies occidentales. Malgré les efforts de subornation diplomatique de l’empire ou les sanctions pour obtenir la soumission, qui, en dernier, requièrent une main de fer militaire pour forcer leur accomplissement.

    Jusqu’à il y a peu, l’action militaire intervenait en dernier recours. Mais maintenant, l’action militaire préventive semble devenue la méthode préférée - et peut-être qu’elle est nécessaire - pour la conquête des derniers pays riches en ressources et hors de portée.

    Les populations de l’empire ont suivi cette stratégie par peur d’être attaquées par ces pays rebelles qui ne les avaient jamais attaquées et n’avaient pas non plus menacé de le faire. Dans le brouillard de la peur tuer et voler devint acceptable. En fait, la détention sans charges et la torture devinrent acceptables dans l’ancienne capitale de la liberté. L’Amérique a décidé que la fin justifiait les moyens – ce qui donne plus de pouvoir.

    Comme pour tous les empires ces « moyens » sont devenus de plus en plus violents et destructeurs face à la résistance. Cependant, il reste quelques cartes pour à jouer pour abattre les Etats-Unis, afin de terminer un plan mis en marche bien avant de devenir l’une des colonies. C’est évidemment moins que si d’autres puissances mondiales rompaient les rangs et tentaient de stopper les conquérants, ce qui pourrait conduire à un conflit à grande échelle.

    De toutes façon quand la poussière sera retombée et qu’on écrira l’histoire morale, l’Amérique et sa cohorte occidentale seront probablement vues comme l’empire le plus violent de l’Histoire.

    Voici 10 raisons pour lesquelles c’est déjà le cas :

    suite site source :http://blogs.mediapart.fr/blog/giulietta/311211/10-raisons-pour-lesquelles-les-etats-unis-seront-juges-comme-l-empire-le-


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