• Film de Coline Serreau qui aborde des thèmes aussi variés que l’anticonformisme, l'écologie, la décroissance, le féminisme, le pacifisme, le rejet des technologies, etc. Nombreuses références à la spiritualité New Age : télépathie, magnétisme, extraterrestres, etc.

    grand moment poétique.

    lien du film ici :http://epanews.fr/video/la-belle-verte-le-film

     

    merci à cat.


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    La plante qui fait planer a été au cœur de nombreux articles ces derniers jours : de nouveaux chiffres sur le nombre de consommateurs, une étude qui annonce qu’elle n’est pas nocive pour les poumons. N’en déplaise aux prohibitionnistes, mais le cannabis semble se refaire une santé.

     

    Du global au local

    Une étude du Centre National de Recherche sur les Drogues et l’Alcool de Sydney qui passe au crible différentes drogues (sauf l’ecstasy et le LSD) affirme qu’il y aurait entre 149 et 271 millions toxicomanes à travers le monde. Les chercheurs australiens pensent que le chiffre pourrait être plus important, et dans ce classement les consommateurs de marijuana arrivent en première position devant la cocaïne et l’héroïne : ils seraient entre 125 et 203 millions. D’après l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, l’Océanie abrite le plus grand nombre de fumeurs réguliers. Agés de 15 à 64 ans, ils représentent 15 % de la population.  

    Pendant ce temps-là en France. Dans un article du Parisien, dixit David Clavière, directeur du cabinet du préfet des Hauts-de-Seine, la palme de la consommation revient aux jeunes du 92. Le score parle de lui-même : un adolescent sur deux contre quatre sur dix à l’échelon national a déjà fumé un joint. Une réalité également valable pour l’ecstasy et la cocaïne. De son côté, l’Express brosse une géographie socio-professionnelle de la consommation des drogues. Il ressort que dans le domaine des arts et du spectacle, du BTP, le cannabis est une substance appréciée et usitée.  

     

    Le retour en grâce 

    Le Nouvel Observateur s'est intéressé à une étude à propos de la plante verte. Cette dernière livre des résultats qui ne devraient pas plaire aux partisans de la répression tous azimuts. Le travail mené par les chercheurs américains démontre que fumer du cannabis serait peut-être bon pour les poumons. Depuis 1985, ils ont surveillé 5 115 hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans, et les petits consommateurs qui ont fumé de un pétard par jour à un pétard par semaine ces 20 dernières années ne présentent pas de dommages aux poumons. Par contre, les chercheurs mettent bien en avant qu’une grosse consommation (10 à 20 joints par jour) ou une consommation de tabac et de cannabis annule la tendance.

    ViaViaVia et encore Via

    site source :http://societe.fluctuat.net/blog/51634-le-cannabis-revient-en-grace-dans-les-medias.html


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    Devant la Cour de justice européenne, l’avocat général a repris les arguments de l’association Kokopelli en faveur de la liberté du commerce des semences.
     
    Kokopelli - 20 janvier 2012
     
     
    L’avocat général chargé du dossier Kokopelli devant laCour de Justice de l’Union Européenne a donné aujourd’hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d’annoncer qu’elles nous donnent entièrement raison !
     
    En effet, le magistrat conclut à l’invalidité de l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation européenne aussi bien que par la réglementation française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus !
     
    De plus, l’avocat général n’a pas manqué d’affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l’Union Européenne, République Française, Royaume d’Espagne et société Graines Baumaux), que, d’une part, les règles relatives à l’admission des semences au Catalogue Officiel n’ont « aucun rapport avec la santé des plantes », d’autre part, qu’ « il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu’ils cultivent », enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n’ont « ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d’admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin ».
     
    De même, l’avocat général rappelle à juste titre que « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit la diversité génétique dans les champs Européens ».
     
    Il en conclut logiquement que « les inconvénients de l’interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l’emportent manifestement sur ses avantages. »
     
    Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l’immense espoir que la Cour suive l’avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.
     
    Pour plus d’information, voir sur le site de la Cour de Justice de l’Union Européenne les conclusions de l’avocat général.
     
    Blanche Magaranos-Rey, Avocate de l’Association Kokopelli.
     
     
    Source : Kokopelli
     
    site source :http://reporterre.net/spip.php?article2512

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    Came . Pour la première fois, une étude s’est penchée sur l’usage des substances psychoactives selon les métiers.

    Par DIDIER ARNAUD

    Agriculteurs, pêcheurs, employés du bâtiment et de l’industrie, hôteliers et restaurateurs sont de gros buveurs. Dans la construction, 32% des salariés interrogés rapportent une consommation importante par mois. Ce qui, sur le zinc, signifie six verres ou plus. Chez les comédiens, les agriculteurs et les pêcheurs, le chiffre atteint 30%. Il descend à 29% chez les journalistes, 26% dans l’hôtellerie-restauration. Voilà les premiers enseignements de l’étude rendue publique hier par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) réalisée auprès de 27 653 personnes de 15 à 85 ans, d’octobre 2009 à juillet 2010.

     

    Champignons. Cette étude sur les «substances psychoactives» les plus consommées dans certains secteurs professionnels est un objet de recherche inédit en France. «C’est un sujet tabou, qui n’existe pas, dont on ne parle pas et qu’on a du mal à documenter», a commenté Etienne Apaire, le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Ce magistrat en disponibilité, a, curieusement, balayé dans ses commentaires toute idée de lien entre ces usages et la crise économique, voire, la pression qui pèse sur les salariés.

    Quelles sont les autres addictions ? Le pétard reste très prisé chez les comédiens, les hôteliers restaurateurs et les salariés du bâtiment. Ces derniers secteurs apprécient également la coke, ainsi que l’ecstasy, le poppers et les champignons hallucinogènes.

    suite site source :http://www.liberation.fr/vous/01012383789-travail-l-addiction-s-il-vous-plait


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    Ce billet d'humeur n'a aucunement vocation à aborder la question de la légalisation du cannabis de manière exhaustive.
    Je ne suis pas compétente pour savoir si les méfaits de l'alcool et du tabac sont équivalents ou non à ceux du cannabis.
    En revanche, je sais ce qui se produit tous les jours dans les tribunaux et cela m'a permis de me forger une conviction.
    Oui, je suis favorable à la légalisation du canabis et non à sa simple dépénalisation.
    Je pense, tout d'abord, que la loi doit accompagner les évolutions de la société.
    En l'occurrence, la consommation de cannabis étant largement répandue, il convient, à mon sens, d'en finir avec l'hypocrisie.
    Lorsque je plaide dans ce type de dossier, je ne peux m'empêcher de penser que jusqu'en 1982, l'homosexualité était encore un délit.
    Quand j'entends un juge affirmer à un prévenu: "Vous le savez Monsieur qu'il est interdit de consommer du canabis", je ne peux m'empêcher de me dire qu'une question similaire pouvait être posée, il y 30 ans, à une personne gay.
    Je pense toujours aussi à la législation hollandaise et à la maxime de Pascal:"Vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au delà". 
    En outre, il me semble que la légalisation permettrait peut-être de mettre un terme à l'économie parallèle tant déplorée par nos politiques.
    L'économiste Pierre Kopp, professeur à l'université Panthéon-Sorbonne estime qu'une légalisation du cannabis, qui serait vendu avec une taxe fixée par l'Etat comme pour le tabac, rapporterait 1 milliard d'euros.
    Je suis effarée de voir le nombre de personnes jugées par les tribunaux pour infraction à la législation sur le cannabis. (ILS)
    Cette stigmatisation est bien évidemment totalement préjudiciable.
    L'école de Chicago a, en effet, largement étudié la notion de déviance, au travers de la stigmatisation.
    A partir du moment où un individu est désigné comme déviant, il intériorise cette stigmatisation et va se conformer à ce que le corps social attend de lui, autrement dit commettre des actes délinquants.
    Ainsi, placer de jeunes majeurs en détention provisoire pour les seuls faits de détention, cession et consommation de cannabis ne pourra que les précipiter vers d'autres formes de délinquance, notamment en les mettant en contact avec des délinquants bien plus expérimentés.
    Plus cyniquement, la répression du trafic de cannabis mobilise à la fois les services de police, de justice pour des résultats souvent bien faibles.
    J'ai souvenir d'instructions ayant duré plus de deux ans pour déboucher sur une audience au Tribunal Correctionnel rassemblant une dizaine de prévenus ou plus et durant trois voire quatre jours, alors même que les quantités du soi-disant trafic étaient extrêment faibles.
    A l'heure où il n'est question que de réductions budgétaires, il me semble qu'il s'agit là de dépenses bien peu utiles et que les moyens mis en oeuvre pourraient l'être à bien meilleur escient.
    Enfin, je ne peux m'empêcher de penser qu'en Californie, l'usage du cannabis à but thérapeutique est autorisé.
    Cet état de fait m'a vraiment sauté aux yeux lors d'une audience de comparution immédiate.
    Un prévenu ayant le SIDA et un cancer, se trouvant manifestement en fin de vie, a été jugé en urgence pour détention de 100g de cannabis.
    Il avait déjà été récemment condamné à une peine de 18 mois d'emprisonnement pour les mêmes faits.
    Il a eu beau expliquer au Tribunal Correctionnel que le cannabis était destiné à calmer ses douleurs, il a encore écopé dune peine de prison ferme.
    Et la Présidente lui a indiqué qu'il savait bien que c'était interdit...
    Voilà pourquoi la légalisation me semble nécessaire.
    Publié sur delphine.gali
    site source :http://avocats.fr/space/delphine.gali/content/_0b76e00c-5989-4888-80ba-e528e8a0be2c

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