• Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération Addiction (ex-Association nationale des intervenants en toxicomanie)

     

    Mik : Tout ce qui est interdit attire, alors pensez-vous que la dépénalisation du cannabis permettrait tout de même une baisse de sa consommation ?

    L'attrait de l'interdit concernant le cannabis est aujourd'hui relatif. On voit dans beaucoup de scénarios d'addiction que ce qui attire, c'est la sensation, la notion d'excès. Par exemple, dans le "binge drinking", ce n'est pas boire une substance interdite, c'est boire jusqu'à l'excès.

    Pour nous, changer le statut de la drogue jouerait moins sur l'interdit que sur la façon dont on traite son usage, sur les réponses qu'on peut donner et sur les conséquences de ces réponses.
    Le cannabis est de moins en moins consommé parce qu'il est interdit.

    L'idée, c'est que si ce n'est pas l'interdit qui attire, ce sont d'autres mécanismes qui font qu'on consomme. La banalisation de la recherche de sensations, la banalisation de la réponse chimique, et la levée de l'interdit pénal devrait permettre un meilleur travail sur ces motivations. Et donc une meilleure régulation du niveau d'usage.

    Hausfat : En quoi la dépénalisation pourrait-elle permettre de mieux lutter contre le trafic ?

    L'hypothèse d'une dépénalisation pour lutter contre le trafic repose sur l'idée qu'on mettrait en place la chaîne complète – la production, la vente, la garantie de qualité – pour aboutir à un système régulé d'offre de cannabis, et non plus le système de marché noir qu'on a actuellement.

    SaiFFeR : N'est-il pas important de rééduquer la population avant de dépénaliser le cannabis par exemple ? Pour le français moyen, l'alcool ou la cigarette ne sont pas des drogues, et il s'offusque immédiatement lorsque l'on parle de cannabis qui est (dites-moi si je me trompe) aussi dangereux que la boisson ou le tabac ! N'est-il pas dangereux de basculer tout d'un coup du "c'est très mal et très dangereux et c'est pour ca qu'on l'interdit" à "c'est pas plus dangereux que ce qui est déjà légal, faut juste faire attention" ?

    En tout cas, la dépénalisation à elle toute seule ne serait pas suffisante. La dépénalisation n'aura de sens que si elle est accompagnée d'une série de mesures éducatives, d'une série de mesures au contact des usagers, des familles, pour effectivement ne pas tomber dans ce manichéisme, dans ces virages à 180°, avec tous les dangers qu'ils ont.

    Aujourd'hui, on est bien convaincu que la comparaison de la dangerosité d'un produit au regard d'un autre est un jeu dangereux. Chaque produit a sa dangerosité spécifique, chaque produit a son non-dangerosité spécifique. Le LSD n'est pas dangereux en termes de dépendance, mais est très dangereux en termes de risques psychiatriques. Le tabac est peu dangereux en termes de risques psychiatriques et fait des millions de morts au niveau somatique.

    C'est donc en sortant de ce raisonnement – bonne dangerosité, mauvaise dangerosité –, en s'intéressant aux comportements de consommation dans leur ensemble, que l'on pourra trouver le meilleur point d'équilibre.

    suite de ce dialogue interwiew:http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/15/cannabis-la-depenalisation-n-aura-de-sens-que-si-elle-est-accompagnee-d-une-serie-de-mesures-educatives_1536562_3224.html


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  • L' Appel du 18 joint

    Texte publié dans Libération, le 18 juin 1976

    «Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple "joint" de cannabis (sous ses différentes formes: marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre.

    Des dizaines de documents officiels (notamment les rapports La Guardia aux Etats-Unis, Wootton en Grande-Bretagne, le Dain au Canada) ont démontré que le cannabis n'engendre aucune dépendance physique,contrairement aux drogues dites "dures", telles que l'héroïne, mais aussi au tabac ou à l'alcool, et n'a aucun effet nocif comparable ("Pas même une bronchite, sauf chez les grands fumeurs", a écrit aux Etats-Unis le directeur de l'Institut national contre l'abus des drogues). Le contenu de ces documents n'a jamais été porté à la connaissance du public français, on a préféré laisser la grande presse mener des campagnes d'intoxication fondées sur des mensonges ineptes.

    Dans de nombreux pays déjà : Etats-Unis (Californie, Oregon, Alaska), Pays-Bas, Canada... la législation surle cannabis a été considérablement adoucie. En France, on continue d'entretenir la confusion entre drogues dures et drogues douces, gros trafiquants, petits intermédiaires et simples usagers. Cela permet de maintenir et de renforcer une répression de plus en plus lourde: depuis 1969, la police peut perquisitionner chez n'importe qui, sans mandat, à toute heure du jour ou de la nuit, sous prétexte de drogue. Cela permet des arrestations massives de jeunes et des quadrillages policiers. Cela sert à justifier la détention de centaines de personnes, petits revendeurs ou fumeurs de cannabis, quand tout le monde sait que des gros bonnets de l'héroïne sont en liberté. Ces emprisonnements, bien sûr, sont sélectifs et frappent en priorité la jeunesse, surtout la jeunesse ouvrière et les immigrés,particulièrement dans les régions.

    Or, des milliers et des milliers de personnes fument du cannabis aujourd'hui en France, dans les journaux, les lycées, les facultés, les bureaux, les usines, les ministères, les casernes, les concerts, les congrès politiques,chez elles, dans la rue. Tout le monde le sait. C'est pour lever ce silence hypocrite que nous déclarons publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l'intention de récidiver. Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l'arbitraire policier, et entendons soutenir activement tous ceux qui en seraient victimes. Nous demandons que soient prises les mesures suivantes:

    - Dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantités de consommation courante.

    - Ouverture de centres d'information sur les substances psychotropes, en ordre alphabétique: alcool, cannabis,

    cocaïne, héroïne, LSD, médicaments, tabac, etc.

    Nous n'avons que faire de la légalisation de la marijuana, ni de sa commercialisation. Si des trusts à joints s'en

    emparent, c'est une question de société. Ce texte n'est pas un appel à la consommation. Il vise seulement à

    mettre fin à une situation absurde.»

    Signataires :

    Abrahams Jean-Jacques, Annabel, Areski, Dr Atlan H., Alessandrini Paul, Alessandrini Marjorie, Arietta Adolfo, Anquetil

    Gilles, Backman René, Bourgeade Pierre, Béranger François, Berger Claude, Bizot Jean-François, Baratier Jacques,

    Bastide Jean-Pierre, Bouteille Romain, Bardet Vincent, Bodevent Jean-Louis, Barouh Pierre, Bost Jacques-Laurent, Bok

    Philippe (médecin), Colombel Jeannette, Coste Patricia, Chesneaux Jean, Copi, Clémenti Pierre, Castagnet Paul,

    Copferman Emile, Carpentier Jean (médecin), Cahiers du cinéma, Calvet Louis-Jean, Cullaz Maurice, Deleuze Gilles,

    Duits Charles, Dollé Jean-Paul, Dupré Jean-Louis, Dubois Bernard, Davezies René, Devy Michel, Dachy Marc, Dautin

    Yvon, Delessert Philippe, Dosse Roger, Druillet Philippe, Dietlin Eric, Dubenton Anne, Erlinguer Serge (médecin),

    Fromanger Gérard, Font Patrick, Ferré René, de Fréminville Bernard (médecin), Fluence, Fourastié Philippe, Glucksmann

    André, Grasset Jean-Baptiste, Geismar Alain, Guattari Félix, Gotlib, Gébé, Gir Múbius, Haines Jim, Held Jean-Francis,

    Houdart Blandine, Huppert Isabelle, Isserman Dominique, Ithurriaque Jean (médecin), Jaubert Alain, Jacquot Benoît,

    Kalfon Jean-Pierre, Kouchner Bernard (médecin), Karsenty Serge, Kan Alain, Levy-Leblond Jean-Marc, Levy-Leblond

    Elisabeth (médecin), Le Forestier Maxime, Landau Maria (médecin), Letté Jean-Paul, Lyotard Jean-François, Lauten

    Elodie, Lacroix Hugo, Levaillant Yvon, Lagrange Valérie, Laperrousaz Jérôme, Lafont Bernadette, Leclerc Henri

    (avocat), Mandryka, Mallerin Daniel, Marc'O, Matricon, Mercadet Léon, Matzis Costas, Meunier Jean-Louis, Magny

    Colette, Muchnik Nicole, Morello Dominique, Maulineux Maud, Mercanton Isabelle, Morin Edgar, Manceaux Michèle,

    Mémmi Michael, Merleau-Ponty (avocate), Negroni François, Najman C., Nicoulaud Gilles, Oswald P.-J., Oswald Hélène,

    Ogier Bulle, Orla, Pinhas Richard, Pleyney Marcellin, Pradalié Philippe, Pasquet Sylvaine, Rauch Alain, Revault

    d'Allonnes, Reed Will, Renault Philippe, Rouzaud Jean, Ribbes Jean-Paul, Rochefort Christiane, Roche Denis, Raguenès

    Jean, Righini Marielle, Rosso Serge-Bruno, Richard Jean-Vincent, Sollers Philippe, Saint-James Daniel, Sarduy Severo,

    Sery Patrick, Samuel Laurent, Savary Jérôme, Simmonet Dominique, Szejer Myriam (médecin), Tavernier B., Timsit

    (avocat), Topor, Tobias, Thérame Victoria, Verlhomme Hugo, Vannoni Patrice, Varela José, Van Eersel Patrice, Vasca

    Jean, Verdier Joan Pau, Val Philippe, Yelnik Jean-Benoît, Zouzou, France Léa, Sami Ayari, Châtelet François

    lien pdf :http://www.18joint.org/medias/docs/appel18joint76.pdf

    35 ans de crimes contre l'humanité à l'échelle planétaire...


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  • Le chantier d'un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte abritera des déchets nucléaires. S'adressant aux générations futures, ce documentaire en forme de film de science-fiction montre ces travaux gigantesques - cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre - et pose la problématique de l'élimination des déchets radioactifs sous l'angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.

    lien streaming:http://boxistream.gmonbolg.com/film.php?id=76263


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  •  

    Lundi 6 juin 2011

    L’actualité en matière de drogues est plutôt dense.

    Pour information, consultez les archives vidéos du Nouveau20h.info ; notamment celles du 3 juin 2011, pour la « présentation stupéfiante » du roman « Lucie dans le ciel », en présence de l’auteur Tom Verdier, à la librairie Lady Long Solo http://lenouveau20h.blog-video.tv/

    Pour action immédiate, cette pétition mondiale. Très utile, à signer et faire signer en urgence.

    Pour mieux comprendre les enjeux actuels de la politique en matière de drogues, le Bulletin N°76 d’ENCOD signé par Fredrick Polak.

    Ce communiqué aussi, pour ne pas manquer la lecture de cette tribune collective publiée sur le site Rue89.com, importante parce que collective. Bizarrement, une autre contribution aura occulté sa publication... Bien malheureusement, on remarquera l’importance donné à l’un au détriment de l’autre, un phénomène qu’il est toujours possible d’inverser si ce texte pouvait buzzer davantage. Il est toujours d’actualité.

    La Une de Libération du vendredi 3 juin 2011 et les articles publiés sont également intéressants. D’une manière générale le constat de l’échec de la prohibition devient une évidence. Pas uniquement dans la tête des millions d’usagers concernés, mais aussi dans l’esprit du rapport de cette Commission Mondiale pour la Réforme de la Politique des Drogues que le secrétaire général des Nations Unies reçu ce jour là.

    Pour scandaleuse et criminogène que soit la prohibition, depuis son origine à nos jours, comme le démontre, sur le plan économique, la contribution de Frédéric Sautet publiée par le journal La Tribune, il n’en est pas moins remarquable que les dégâts qu’elle occasionne sont légions. Elle n’a de fait aucun fondement scientifique (l’alcool par exemple pouvant être mortel est légal), mais une simple approche idéologique, hybride de morale et d’hygiénisme. Autre exemple, quand 18 associations lancent un "Appel pour une véritable politique de réduction des risques liés à l’usage de drogue en milieu carcéral", suite à la publication de l’étude ANRS-Pri2De, qui montre que la France se situe bien en-deçà du standard minimal de l’OMS (4,5/10), peut-on encore décemment évoquer la santé publique pour maintenir un régime prohibitionniste qui ne fait qu’amplifier les problèmes ?

    Evitons la morale, car les adeptes de la prohibition ne supporteraient pas une minute le procès de cette politique dite de "guerre à LA drogue", véritable "crime contre la nature humaine et la biodiversité", et nieraient évidemment la simple démonstration de Frédéric Sautet, d’une alliance objective des "prohibitionnistes" et des "mafieux"... au détriment de la société toute entière.

    La Une et les articles du dossier du Courrier International du 1 juin [toujours en kiosque], « Citoyens contre narcos : Mexique Courage » sont évocateurs à plus d’un titre ; Comme un écho d’un autre niveau, les appels au secours du maire de Sevran demandant l’intervention de « casques bleus » à Sevran nous interroge fortement, quand dans le même temps à l’autre bout de la banlieue une fillette de 9 ans est « victime collatérale » des affrontements avec la police sur fond de trafic de drogues dans un de ces quartiers dits « sensible ». La prohibition est par essence une politique totalitaire, intimement liée à la militarisation. La légalisation pour encadrer la production, la distribution et la consommation, en fonction de la toxicité reconnue scientifiquement des substances, facilitera la pacification du monde.

    Soyons comptables et prenons date.

    Les jours de la prohibition sont comptés affirme l’ENCOD dans son dernier bulletin. Gageons donc qu’avec le coup de pouce de la Commission Mondiale pour la réforme de la Politique des Drogues, cette fois-ci, il n’y aura peut-être pas de 51ème anniversaire de la convention unique sur les stupéfiants en 2012, mais qu’à l’échelle planétaire (notamment aux Etats Unis, en France, Mexique, Italie, Russie où des élections se tiennent) s’engage une réelle initiative pour en modifier le cadre global.

    Gageons aussi que le mouvement anti-prohibitionniste en France sorte de la clandestinité pour imposer que cette question soit au coeur du projet de mandature présidentielle et législative, et qu’à l’occasion de la Marche Mondiale du Cannabis le samedi 12 mai 2012, partout en France explose les résultats de cette volonté populaire.

    C’est aujourd’hui qu’il faut passer à l’action. Alors que la Narkozy domine le G20 et le G8, il est urgent de se réveiller, car tous les signes venant de l’étranger soulignent à quel point la France nage à contre-courant.

    Déjà, soyons nombreux partout en France, rassemblés dehors avec ou sans grimage, dans l’espace public (un lieu symbolique pour organiser une manif dont voici un mode d’emploi pour faire au mieux) afin de marquer dignement le 35ème "appel du 18 joint", et célébrer le 20ème anniversaire du CIRC.

    Enfin, faisons bloc, réunissons nos forces pour obtenir qu’un jour le calamiteux Etienne Apaire et peut-être aussi l’ignoble Christophe de Margerie qui en 2011 perpétuent avec zèle la défense d’un modèle de société totalement dépassé, soient mis face à leurs responsabilités devant un tribunal pénal, pour répondre des crimes commis au nom d’un aveuglement amoral.

    Maintenant, rejoignons le collectif Cannabis Sans Frontières pour promouvoir une alternative écologique dans un Mouvement pour les Libertés.

    Contact Presse : Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79

     communiqué à télécharger sur site source:http://cannabissansfrontieres.org/communique-no53-agir-pour-la,539.html


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  • Par Jean-Sébastien Mora | Journaliste 

    (De Bayonne) Le droit de manifester existe en France, la justice vient de le rappeler de façon cinglante au député-maire UMP de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jean Grenet.

    Ce mardi matin, le tribunal administratif de Pau a rejeté la requête qu'il a déposée en référé. A leur grande surprise, la centaine d'« indignés »– en référence au mouvement espagnol –, qui occupent le quai Chaho depuis le 25 mai, ne seront pas évacués. Une décision qui pourrait faire jurisprudence et obliger les autorités à abandonner la fermeté ; dimanche, des gendarmes mobiles ont expulsé manu militari les indignés de La Bastille à Paris, et ceux de la place de la Comédie à Montpellier, ce mardi encore.

    La veille de la décision, la mairie de Bayonne avait fait porter aux organisateurs de la manifestation une lettre de convocation à comparaître devant le tribunal administratif :

    « Il s'agit d'un campement protestataire, qui, selon, s'il se développe, est de nature à troubler l'ordre public […] et porte atteinte à l'intégrité et à la conservation du domaine public. »

     

    Le campement bayonnais est modeste mais compte une trentaine de tentes, une grande yourte, une cuisine, des toilettes sèches et tient des assemblées générales de 200 personnes

    L'ambiance y est bon enfant : si, comme ailleurs, il n'y a pas la moindre référence à une formation politique ou à un syndicat, on reconnaît un bon nombre de militants écologistes pacifistes, déjà actifs au Pays basque.

    Leurs débats oscillent entre des enjeux globaux et locaux, comme par exemple les conséquences de la future ligne TGV ou « une vrai démocratie locale ».

    Des voisins témoignent de la bonne tenue du campement

    Ainsi, les indignés considèrent comme grotesque l'accusation d'entrave à l'ordre public de Jean Grenet : « L'alcool et la drogue sont interdits sur le campement », explique Yannick, jeune militant :

    « Le site est nettoyé et nous veillons au bon déroulement des assemblées générales quotidiennes. Il n'y a eu jusqu'ici aucun incident. »

    Lors de l'audience en référé, l'avocat Me Blanco a même fait valoir un courrier des voisins du camp des indignés, qui témoignent de la bonne tenue du site. Car les rues de Bayonne peuvent être bien plus chaotiques, pendant ses fêtes estivales bien sûr, mais aussi régulièrement lors de l'après-match de l'Aviron bayonnais.

     

    « Un acte de censure qui bafoue la liberté de manifestation »

    Le tribunal de Pau a donc rejeté la demande d'expulsion, considérant que « la commune de Bayonne n'établissait pas, sur le plan de l'hygiène et de la santé publique, que des nuisances seraient provoquées par l'occupation qui est faite de l'espace litigieux ».

     

    suite et décision judiciaire(à télécharger) site source: http://www.rue89.com/2011/05/31/la-justice-refuse-levacuation-des-indignes-de-bayonne-207155


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