• Champs de marijuana dans la Bekaa, au Liban en juin 2011 (Reuters)
    Champs de marijuana dans la Bekaa, au Liban en juin 2011 (Reuters)

     

    Des militants antiprohibitionnistes ont annoncé leur intention de se déclarer en préfecture comme producteurs de cannabis dans le cadre de ces associations dont le modèle est venu d’Espagne.

    Si PS et UMP pensaient avoir enterré le débat sur le cannabis avec la fin de la campagne des législatives, ils se sont trompés. Des militants viennent en effet d’afficher leur détermination à faire évoluer la législation en annonçant, lors d’un Appel du 18 Joint anticipé à Tours, la création de nombreux “Cannabis social club” un peu partout en France, rapportent nos confrères de la Nouvelle République.

    Un “cannabis social club” (CSC), c’est une coopérative de consommateurs réguliers de marijuana qui cultivent la plante pour satisfaire leurs propres besoins. Le but est de leur permettre de se fournir sans alimenter le trafic. Pour cela, les plantes poussent dans les jardins, les balcons et les placards des membres. A but non lucratif, ces associations prônent une “autoproduction contrôlée”. Elles visent également à couvrir les besoins “thérapeutiques”.

    A lire: l’Espagne invente le coffee-shop solidaire

    Ces structures ont vu le jour de manière formelle en Espagne et commencent à apparaître en Belgique, des pays où la détention, la consommation et la production de cannabis à usage personnel ne constituent pas un délit pénal. Interrogée par des élus espagnols en 2005, la Commission de Bruxelles avait estimé que ces clubs, assimilés à de l’autoproduction, étaient hors des compétences de l’Union et dépendaient donc uniquement du bon vouloir des autorités nationales.

    Peu importe, en France, la situation est différente. La loi y interdit “toute présentation sous un jour favorable” de la substance, ainsi que sa production, sa détention et sa simple consommation sous peine de longs séjours en prison.

    Illégaux dans l’Hexagone, ces “clubs” n’en resteront donc, pour l’instant, qu’au stade de groupes informels d’amateurs d’herbe ne réunissant chacun pas plus d’une dizaine de membres, selon les initiateurs du projet.

    Comme dans les clubs espagnols, l’herbe sera répartie gratuitement entre tous, à condition de s’acquitter d’une adhésion d’environ 25€ à l’année et de participer aux frais de production (éclairage, engrais, entretien des plants). Ces structures s’appuieront sur le réseau existant de ceux qui font déjà pousser la plante chez eux. Des cannabiculteurs qui seraient déjà près de 200 000, selon une enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies datant de 2007.

    “Ceux qui prennent ce risque à titre personnel ne seront désormais plus tout seuls face à la Justice”, clame Dominique Broc, l’un des représentants du Collectif d’information et de recherche cannabique (mouvement réclamant la fin de la prohibition du cannabis), et porteur du projet de ces clubs sociaux du cannabis à la française;.

    suite site source :http://www.lesinrocks.com/2012/06/19/actualite/canna-vista-social-club-11270616/ 

    suite ss


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  • Voici un dossier en 10 articles parus dans le journal mondialement connu Time, qui met à bat la prohibition du cannabis aux USA. 

    Culturellement, la marijuana est devenue à peine plus qu'un fait divers. Mais en réalité, aux États-Unis la loi sur le cannabis n'est pas une blague, elle provoque beaucoup de mal, à la fois directement et indirectement. Voici les 10 raisons les plus importantes pour lesquelles nos lois sur le cannabis méritent sérieusement d’être réexaminées.

    Les Américains sont majoritairement favorable à la légalisation

    Pour la première fois, une solide majorité d'Américains soutient la légalisation de la marijuana à des fins récréatives: 56%, selon le sondage Rasmussen le plus récent. La prise de position en faveur de la légalisation n'a cessé de croître depuis les années 1990; en 1994, seulement 25% y étaient favorable.
    En Novembre 2010, les résidents californiens ont voté une initiative de loi pour légaliser la possession et la vente de la marijuana. Bien que la mesure n'ait pas été adopté - 46% à 54% - le fait que l'initiative soit arrivé jusque dans les urnes et ai recueilli un tel soutien était en soi-même historique. En effet, c'était la peur du passage de l'initiative qui a conduit ensuite gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger à décriminaliser la possession d'un maximum de 1 livre (28,5g) d’herbe peu avant le vote - un mouvement qui visait à saigner l'appui des électeurs de la question référendaire. Si cette proposition était passé en Californie, elle aurait été le premier Etat à légaliser la substance purement et simplement. En 2012, le Colorado et l'État de Washington vont voter sur la légalisation totale.
    Parce que le soutien pour la légalisation évolue statistiquement avec l'âge, le changement semble inévitable à long terme. Le sondage Gallup le plus récent a révélé que 62% des personnes âgées de 18 à 29 ans support la légalisation totale, comparativement seul 31% des personnes âgées partagent ce point de vue. En ce qui concerne la marijuana médicale, les Américains sont presque unanimes dans leur approbation: 70% ou plus la soutienne.

    Supporter des réformes visant le cannabis n’est plus un suicide politique

    Certains politiciens découvrent peu à peu que les craintes persistantes au sujet d'être étiqueté de «laxiste sur la criminalité» pour soutenir la réforme du cannabis ne sont pas justifiées.

    En mai, deux démocrates ont agacés les favoris du pouvoir en place en supportant ouvertement une réforme de la loi sur la marijuana. Beto O'Rourke, qui supporte une légalisation totale de la marijuana, a remporté la primaire pour le Congrès du 16ème district du Texas, un district acquis à la cause des Démocrates qui borde le Mexique, au nord de Ciudad Juarez la ville gangrénée par la violence des cartels. Ellen Rosenblum a remporté l’élection primaire de procureur général dans l'Oregon et n'a pas de challenger républicain, elle a battu son homologue démocrate en grande partie grâce à son support pour la marijuana médicale et en s'opposant à l'ingérence fédérale qui persiste. 

    suite site source :http://www.cannaweed.com/actualites/_/news/usa-10-raisons-de-revisiter-les-lois-anti-mari-r2974 


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  • quelques liens envoyés par l'envoyé spatial root  enjoy !!

     

     

     

     

     


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    un second épisode : rève ou cauchemar.

     

     


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