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                                      les fondateurs de l'église de l'univers,michael baldasaro et walter tucker

    Alexandre Posadzki
    La Presse Canadienne
    Toronto

    Un groupe religieux qui utilise la marijuana pour se rapprocher de Dieu ne pourra pas compter sur l'appui des tribunaux pour pratiquer son rituel.

    La Church of the Universe («Église de l'univers»), qui considère la marijuana comme un sacrement, a été déboutée par la Cour supérieure de l'Ontario lundi, alors qu'elle tentait d'être exemptée des lois canadiennes qui régissent l'usage de cette substance.Le groupe a contesté la constitutionnalité des lois sur la marijuana dans la défense de deux de ses membres accusés de trafic de drogue.«Pour les croyants qui trouvent un sens à leur vie grâce à une religion, il n'y a plus d'alternative possible», a soutenu l'avocat de l'un des accusés, George Filipowic. 

    «Il y a désormais deux personnes qui ne pourront jamais plus accéder à ce sens sans violer les lois canadiennes», a ajouté Me Filipowic à la sortie du tribunal.Les procureurs ont fait valoir devant la juge Thea Herman que le fait d'abonder dans le sens de l'église reviendrait à légaliser la marijuana, puisque d'autres individus pourraient invoquer leur liberté de religion pour en consommer.

    Bien que la juge Herman ait tranché en défaveur du groupe religieux, elle a reconnu que ses membres étaient sincères dans leur utilisation du cannabis, a spécifié un avocat de la défense, Paul Lewin.Me Lewin a aussi mentionné que la juge Herman ne croyait pas possible de faire une exception pour ce groupe quant à la consommation de marijuana.Peter Styrsky, un membre de l'Église de l'univers accusé de trafic de drogue en 2006, a annoncé qu'il envisageait de porter le jugement en appel.

    «À mon avis, la juge a indiqué que nous avons le droit de consommer du cannabis. Elle ne sait tout simplement pas comment mettre ce droit en application pour nous», a-t-il ajouté.La juge Herman a tranché en défaveur du groupe parce qu'elle a estimé qu'il serait impossible de faire la distinction entre un usage religieux et un usage récréatif de la marijuana, a rappelé l'avocat de la Couronne, Nick Devlin.

    «La cour a affirmé que la légalisation du cannabis était du ressort du Parlement», a ajouté Me Devlin, précisant que la Couronne était satisfaite du jugement.

    M. Styrsky et Shahrooz Kharaghani, un autre membre de l'Église de l'univers qui fait face à la même accusation, seront de retour en cour le 21 février. Ils auraient vendu du cannabis à des policiers en civil qui se faisaient passer pour de nouveaux membres de l'église.

    Selon Me Lewin, un système d'exemption pour la consommation de cannabis pour des raisons religieuses pourrait être calqué sur celui en vigueur pour la marijuana à des fins thérapeutiques. «Cette démarche présenterait certainement quelques difficultés, mais cela ne veut pas dire que ce serait impossible», a-t-il fait valoir.

    L'an dernier, la Cour suprême du Canada a rejeté l'appel interjeté par les fondateurs de l'église, Walter Tucker et Michael Baldasaro, condamnés en 2007 pour trafic de marijuana.

    Sur son site internet, l'église décrit la marijuana comme un «Arbre de la vie» divin et affirme que les enfants de Dieu peuvent l'utiliser en tant que sacrement dans «leur vie et leur pratique religieuse». Les membres de l'église sont aussi invités à inhaler «l'Arbre de la vie» et à le faire pousser, à le porter, à le manger ou à s'en servir comme papier pour écrire.

    site source :http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201102/07/01-4367827-fumer-de-la-marijuana-nest-pas-un-droit-religieux-tranche-une-juge.php


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  • Une exposition à Londres explore les paradis artificiels
    (AFP) – Il y a 1 jour

    LONDRES — Quoi de commun entre Baudelaire, Henri Michaux, Freud et les indiens du Vénézuela? Tous ont pris des drogues, pour le plaisir ou l'expérimentation, tant leur usage fait partie de la culture humaine, rappelle une exposition de la Wellcome Collection à Londres.

    Pas de jugement moral dans ce parcours à travers les usages et les substances, mais une grande curiosité pour toutes les drogues, sans tabou. Le terme n'englobe-t-il pas aussi bien le cannnabis, l'opium, les feuille de coca et les champignons hallucinogènes que nos drogues habituelles, café, thé, alcool ...

    Dans une expérience étonnante conduite par la Nasa sur des araignées pour tenter d'évaluer l'impact de diverses substances, on constate curieusement que la toile d'araignée la plus perturbée a été faite sous caféine et non sous cannabis.

    De très nombreux dessins, textes et oeuvres d'art réalisés sous l'empire de drogues montrent que de tout temps, l'homme a tenté de communiquer son expérience. Henri Michaux et ses "dessins mescaliniens" aux formes alambiquées, Charcot dessinant sous l'influence du hachish ou Baudelaire décrivant ses expériences dans "Les paradis artificiels" témoignent de ces tentatives. Ce dernier constatait d'ailleurs que si le hachish et l'opium aiguisaient les sens, ils plongeaient aussi dans une léthargie peu propice à la production poétique...

    Sans concession, l'exposition montre aussi bien les dégats de l'opium ou de la morphine chez les drogués que les rituels indiens festifs.

    Si dans telle culture, la drogue prise collectivement est parfaitement tolérée, telle autre la considère comme un problème de santé publique.

    Même si ce ne fut pas toujours le cas: des publicités rappellent qu'au début du 20e siècle, on soignait la toux des enfants au sirop à l'héroine, et l'asthme avec des "cigarettes indiennes" au cannabis.

    "Ce n'est que dans les années 1920 qu'on a commencé à limiter l'usage de ces médicaments et en 1951 qu'ils ont été interdits", indique Caroline Fisher, conservatrice. "C'est stupéfiant de penser que nos parents pouvaient acheter tout celà librement en pharmacie".

    Exposition "High Society", Wellcome Collection, 11 novembre-27 février, accès libre.

    Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

    site source:http://blocpot.qc.ca/node/1573


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  • Une analyse méthodique du désir de l'administration américaine de faire la guerre en Irak à travers les témoignages de spécialistes des services de renseignements américains, de diplomates et d'anciens représentants du Pentagone. Ce documentaire dépasse le " simple " débat sur l'origine de ce conflit, et porte sur ce que tout pays est aujourd'hui susceptible de connaître, voire a déjà expérimenté, à savoir : la manipulation de l'opinion publique par le pouvoir politique, avec le concours d'un certain nombre de médias en place.documentaire de robert greenwald.

    lien vidéo :http://www.tagtele.com/videos/voir/55872


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  • Drogues . En maintenant un flou juridique, la Cour de cassation évite de se pencher sur le tabac et l’alcool.


    Damned ! Le Parlement n’a jamais donné de définition légale des stupéfiants. «Constituent des stupéfiants […] les substances ou plantes classées comme stupéfiants», indique le code pénal, qui renvoie à une liste de produits interdits établie par arrêté ministériel.

    Un peu court, aux yeux de Me Francis Caballero, infatigable promoteur d’une légalisation du cannabis. Car, pour éviter l’arbitraire de mesures décidées par un gouvernement sans passer par le vote des représentants du peuple, la Constitution (article 34) impose que les crimes et délits soient définis uniquement par la loi, votée par les parlementaires. «Nul ne peut être puni pour un crime ou un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi», indique le code pénal.

    Argumentaire.
    Cette omission en matière de drogues rend-elle les poursuites inconstitutionnelles ? C’est ce que plaide Me Caballero. Mais la Cour de cassation ne l’a pas suivi. Circulez, y a rien à voir, a-t-elle rétorqué : la question posée «ne présente pas un caractère sérieux». Pourtant, la cour d’appel d’Agen (Lot-et-Garonne) s’était rendue à son argumentaire, le 11 octobre. Sursoyant à juger un planteur de cannabis, les magistrats agenais avaient saisi la Cour de cassation d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Charge aux juges en Cassation de saisir éventuellement le Conseil constitutionnel pour mettre l’histoire au clair.

     

     suite site source:http://www.cannaweed.com/news/article-2512-cannabis-ecran-fumee-legislatif.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    photo :http://www.e-voyageur.com/forum/album_showpage.php?pic_id=31&nuffimage=true

     

    on connaissait déja pas mal de manière de déjouer les douanes de la part des traficants,mais là je crois que les autorités blindés d'éléctroniques derniers cris (payés par les citoyens américains) ne feront pas le poids!!!

    lien :http://www.theglobeandmail.com/news/video/smugglers-caught-catapulting-marijuana/article1884680/

     bienvenu dans le passé !! héhé...à quand les arcs à joints,la hache à chiche,l'arbalète à boulette,le flèaupipe à eau,et l'épéetard!!!

    marcoelkako.


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