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    Une guerre ne se lance pas du jour au lendemain, elle se prépare ; moitié au grand jour, sur les estrades politiciennes et dans les médias, moitié au secret, sur les terrains d’entraînement militaires et dans les plans de bataille. Une guerre se donne d’abord les conditions d’une apparente légitimité, pour gagner une part (si ce n’est la totalité) de la population à sa cause. Elle se forge dans les esprits autant que se gagne sur le terrain.

     

    L’ouvrage d’Hacène Belmessous s’intitule Opération banlieues [1] - mais c’est le sous-titre qui résume parfaitement ce livre aussi remarquable qu’inquiétant : Comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cités françaises. L’histoire d’une martiale montée en puissance, les habitants des quartiers populaires dans le viseur. Eux à qui on intime d’aimer la France, au risque sinon de devoir la quitter - l’identité nationale pour grossier rappel de cette injonction à toujours baisser la tête et se sentir étranger. Eux qui voient les rares opérations de rénovation de leur habitat menées au prétexte de l’ordre - bailleurs, municipalités et policiers dressant ensemble les plans de ces immeubles pensés pour faciliter la contre-guérilla urbaine [2]. Eux qui subissent cette police de combat, portée aux nues par Nicolas Sarozy et créditée de tous les pouvoirs - à tel point que l’auteur établit un parallèle avec la police nationale israélienne. Eux qui ne croient plus - bien obligés - à ces miroirs aux alouettes qu’on leur agite, le plan Espoir Banlieues de Fadela Amara pour dernière mouture [3]. Eux - enfin - qui voient se profiler la certitude, à court ou moyen terme, d’une intervention militaire, soldats chargés de « pacifier » leurs quartiers.

    suite site source:http://www.michelcollon.info/Hacene-Belmessous-Le-pouvoir.html


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    un groupe peu connu "style étoile filante" guitare saturée et mélodique (ce qui est assez rare),qui m'a emporté personnellement dans un voyage intergalactique un plaisir sans fin.

     

    http://www.deezer.com/fr/music/galaxie-500#music/galaxie-500


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    LE LIVRET OUVRIER  de jean valjean dans "les misérables" était un outil de controle social et de restriction de la libre circulation des ouvriers institué par napoléon et abrogé par la 3ème république.vous le pensiez définitivement aboli?

    détrompez-vous!!

    l'état français prépare un livret des compétences,qui concernera tout individu dés sa petite enfance.

    cliquer sur le diaporama (pdf).

    site source: 

    http://retraitbaseeleves.files.wordpress.com/2010/12/lpc-pour-les-nuls2010.pdf

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les Clubs Sociaux du Cannabis sont des associations de citoyens qui organisent la culture d’une quantité limitée de cannabis suffisante pour les besoins de ses membres. Un circuit fermé de production, de distribution et de consommation est mis en place en accord avec les normes légales en vigueur dans le pays.

    Actuellement (août 2010), plusieurs Clubs Sociaux du Cannabis fonctionnent légalement en Espagne et en Belgique. Il est possible de créer un club dans tout pays où la consommation du cannabis est dépénalisée.

    Les conventions internationales sur les drogues n’obligent pas les pays à interdire la consommation et la culture du cannabis pour usage personnel. Pour cette raison, les pays signataires peuvent dépénaliser la consommation et réglementer la culture pour usage personnel sans risquer des sanctions au niveau international. Ces mesures sont les fondations d’une politique rationnelle, mais elles sont insuffisantes. La culture pour usage personnel ne peut satisfaire l’énorme demande. Elle n’a pas non plus automatiquement les garanties contre tout risque pour la santé ou contre l’attrait du marché noir. Pour réduire ces risques, un système plus élaboré de production et de distribution est nécessaire.

    La solution la plus rationnelle est la collectivisation de la culture pour usage personnel. Les consommateurs adultes qui ne veulent pas cultiver eux-mêmes peuvent monter des associations à but non lucratif dans l’intention d’obtenir un accès au cannabis légal, sûr et transparent pour ses membres. Installer un modèle de marché réglementé dans lequel l’offre est toujours fonction de la demande, et où la production se limite à la quantité prévue pour satisfaire à la demande de la consommation personnelle des membres.

    suite site source :http://www.encod.org/info/MANUEL-POUR-LA-CREATION-D-UN-CLUB.html


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    C’était le matin du 24 décembre. Je marchais sur les trottoirs verglacés de Paris. En sens inverse arrivait une jeune femme, une de ces délicieuses inconnues croisées dans la rue et aussitôt oubliée. Désireux d'attirer son attention, j'essayai de donner à ma démarche une allure sensuelle et décidée, mais je ne fis que me raidir. Elle sourit. Troublé, je perdis l’équilibre, glissai sur une plaque de verglas pour me cogner violemment la tête dans la vitrine du Centre gai et lesbien. Les derniers mots aperçus avant de basculer dans le néant furent ceux d’une affiche de promotion pour le cannabis, L’appel du 18 joint. Difficile d’imaginer mort plus idiote.


     

    Je suis arrivé au Ciel, immense paysage de nuages blancs et cotonneux s'étendant à perte de vue. J'avançais sur un chemin conduisant vers une  grille, où les services de Saint-Pierre accueillaient les arrivants. Au milieu d’une foule d’éclopés, je regardai, interloqué, l’enseigne surplombant la grille, « L’éternité c’est long, surtout vers la fin », une citation de Woody Allen.
    Un employé de l’accueil, devina mes pensées et s’exclama :
    - Toujours pareil avec les mortels. Ils s’imaginent que l’humour n’a pas droit de cité au Paradis...
    - Non, non... C’est juste que… J’ignorais qu’on appréciait l’humour juif au paradis des chrétiens, répondis-je en souriant.
    Il avait l’air amusé par ma répartie. Un courant de sympathie passa entre nous.
    - Je suis un Employé-Ange. Venez avec moi, nous allons examiner votre vie.
     

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