• En solidarité avec les Espagnols, les collectifs Génération Précaire et Démocratie Réelle Maintenant appellent à des occupations pacifiques et quotidiennes de places publiques partout en France. A Paris, rendez-vous place de la Bastille.

    Le collectif Génération Précaire soutient «Los Indignados» rassemblés en plein cœur de Madrid à la Puerta del Sol.

    La jeunesse espagnole subit, comme dans beaucoup de pays européens, des mesures aussi austères qu’inefficaces. L’ensemble de l’Europe peine à donner des chiffres rassurants : en Espagne, 45% des jeunes sont au chômage, en France 25%. Et encore, il faut y ôter les auto-entrepreneurs, les services civiques, les emplois à temps partiel imposé et les stagiaires, non moins précaires que ceux qui entrent dans les calculs statistiques.

    Après avoir touché la Tunisie puis l'Égypte, un air de jasmin souffle petit à petit sur l’Europe. En Grèce d’abord en décembre dernier, puis au Portugal à la mi-mars, voilà que la jeunesse espagnole elle aussi suit le mouvement.

    Premiers touchés par la crise, les jeunes se révèlent une véritable variable d’ajustement et revendiquent un droit au travail qu’on leur refuse sous prétexte de crise économique mondiale.

    Génération Précaire soutient les mouvements de protestations spontanés de cette jeunesse européenne et appelle à la mobilisation en France pour que l’on cesse de brader la jeunesse tout en consolidant un système qui a été sauvé sans contrepartie.

    En France, le gouvernement, dans son actuelle incapacité à régler la situation sociale, affirme sa volonté d’être plus ferme vis-à-vis des plus fragiles : chômeurs au RSA voués au travail forcé et suspectés de fraude, jeunes sans emploi ou stagiaires surexploités, élèves, malades... L’Etat refuse d’encadrer les très hauts salaires et la spéculation, montre du doigt les populations les plus précaires qu’il qualifie d’«assistées», tout en refusant de limiter l’augmentation des loyers ou les prix des produits de base.

    A Paris, Génération Précaire relaie l’appel lancé par le mouvement Réelle Démocratie Maintenant pour un rassemblement devant les marches de l’Opéra Bastille tous les soirs à 19 heures afin de faire entendre nos voix et rassembler de plus en plus d'ici dimanche 14H30.

    En province, des campements et des rassemblements s'organisent aussi à Lyon, Lille, Perpignan, Nancy, Montpellier, Nantes, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg... La liste des manifestations est disponible sur www.reelledemocratie.com

    Nous sommes des millions. Le mouvement est suivi dans toute l’Europe avec des manifestations en Grande-Bretagne ou encore en Grèce sous le slogan «People of Europe, Rise Up» (Peuples d’Europe, soulevez-vous !).

    Solidaires de ces jeunes Espagnols qui ont eu le courage de se lever pour dire «stop», nous sommes à leurs côtés et nous refusons le bizutage social actuel, tout en revendiquant une société ouverte à son avenir. Face à la poignée d’ultra riches qui parasitent notre société, exigeons une nouvelle répartition des richesses !

    www.generation-precaire.org

      des liens et video sur site source:



     

     

  •  

votre commentaire
  • Conseil économique et social

    Instance permanente sur les questions autochtones

    Dixième session

    11e séance - matin


     

    L’INSTANCE PERMANENTE DÉNONCE « LA MARCHANDISATION ET LA PRIVATISATION » DE L’EAU ET RAPPELLE LE DROIT DES AUTOCHTONES À PARTICIPER À LA GESTION DE CETTE RESSOURCE


     

    « La marchandisation et la privatisation » de l’eau, à laquelle on assiste dans plusieurs pays où vivent les « Premières Nations », ont été vivement dénoncées aujourd’hui à l’Instance permanente pour les questions autochtones qui a tenu un débat sur le thème « Le droit à l’eau et les peuples autochtones ».  En présence de la Rapporteure spéciale chargée de ces questions, les intervenants ont rappelé le droit des autochtones à participer à la gestion de cette ressource.

    L’exclusion des peuples autochtones de la gestion de l’eau a été qualifiée de violation flagrante de la Déclaration sur les droits de ces peuples qui dit à l’alinéa 2 de son article 8: « Les États mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation efficaces visant tout acte ayant pour but ou pour effet de déposséder les peuples autochtones de leurs terres, territoires ou ressources ».

    Pour les intervenants, cette disposition est tout autant violée que le principe, consacré par la même Déclaration, du consentement préalable, libre et éclairé, sans parler de la « relation spirituelle » qu’entretiennent les peuples autochtones avec l’eau.  Le représentant de la Suède a rappelé que dans sa résolution du 28 juillet 2010, l’Assemblée générale a reconnu le droit à une eau potable salubre et propre comme un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme.

    Comment assurer son respect?  La représentante de « Organisation Tidawt », du Niger, a relevé des contradictions entre le droit coutumier et le droit positif.  Elle a recommandé un état des lieux des pratiques de gestion de l’eau par les autochtones. 

    Il faut une règlementation plus stricte, a plaidé un membre de l’Instance permanente, avant qu’un membre du Parlement autochtone de l’Amérique, n’indique qu’au Venezuela, l’État a l’obligation juridique de veiller à la préservation de l’eau et que des lois garantissent une consultation préalable des communautés autochtones.  Le « droit souverain » de chaque État de réguler l’accès à l’eau a été invoqué par le représentant de Cuba.

    Pour appliquer ce « droit souverain », plusieurs idées ont été lancées.  L’élaboration de codes de gestion de l’eau, en consultation avec les populations autochtones a été présentée comme la solution, et dans ce cadre, « aucun pouvoir ne devrait être cédé au secteur privé ». 

    Le représentant de la Bolivie est allé plus loin.  Il a prôné l’instauration d’un impôt sur les transactions financières pour créer un fonds de promotion de l’accès à l’eau.  En la matière, l’établissement d’indicateurs d’accès à l’eau dans les communautés autochtones a été préconisé, ainsi que la création d’un réseau multidisciplinaire de connaissances qui intègre les préoccupations et les savoir-faire autochtones.

    Ces questions devraient être débattues plus avant, en 2012, à la Conférence sur l’environnement et le développement « Rio+20 » et en 2014, à la Conférence mondiale sur les peuples autochtones.

    L’Instance permanente poursuivra ses travaux demain, mercredi 25 mai, à partir de 10 heures.


    DÉBAT SUR LE DROIT À L’EAU ET LES PEUPLES AUTOCHTONES suite ici:http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/DH5061.doc.htm


    photo(embouchure de l'amazone):http://fr.wikipedia.org/wiki/Amazone_(fleuve)


    votre commentaire
  • Manifeste ¡ Democracia real ya !

    Voici une traduction en français, par le collectif lyonnais Rebellyon, du manifeste du mouvement ¡Democracia Real Ya! A l’initiative de plusieurs organisations sociales, d’associations citoyennes, des manifestations étaient organisées la journée 15 mai dernier sur les places des principales villes espagnoles pour protester contre les méthodes de gestion de la crise du gouvernement Zapatero.

    MANIFESTE

    DEMOCRACIA REAL YA !1 NO SOMOS MERCANCIA EN LAS MANOS DE LOS POLITICOS Y DE LOS BANQUEROS2

    Nous sommes des per­son­nes ordi­nai­res. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour tra­vailler ou pour cher­cher un boulot, des gens qui ont une famille et des amis. Des gens qui tra­vaillent dur tous les jours pour vivre et donner un futur meilleur à celles et ceux qui les entou­rent.

    Parmi nous, cer­tain-e-s se consi­dè­rent plus pro­gres­sis­tes, d’autres plus conser­va­teurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques un-e-s ont des idéo­lo­gies très défi­nies, d’autres se consi­dè­rent apo­li­ti­ques. Mais nous sommes tous très préoc­cupé-e-s et indi­gné-es par la situa­tion poli­ti­que, économique et sociale autour de nous. Par la cor­rup­tion des poli­ti­ciens, entre­pre­neurs, ban­quiers… Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue.

    Cette situa­tion nous fait du mal quo­ti­dien­ne­ment ; mais, tous ensem­ble, nous pou­vons la ren­ver­ser. Le moment est venu de nous mettre au tra­vail, le moment de bâtir entre nous tous une société meilleure.

    Dans ce but, nous sou­te­nons fer­me­ment les affir­ma­tions sui­van­tes :

    L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, le développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent être les priorités de chaque société avancée.

    Des droits basiques doivent être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heureuse.

    Le fonctionnement actuel de notre système politique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle au progrès de l’humanité.

    La démocratie part du peuple (demos = peuple et cracia = gouvernement), par conséquent le gouvernement doit être le peuple. Cependant, dans ce pays, la majorité de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter nos voix jusqu’aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens grâce à des voies de démocratie directe et aussi, de procurer le plus de bienfaits possibles à la majorité de la société. Et non pas, celles de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économiques et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partitocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE.

    suite site source:http://owni.fr/2011/05/22/manifeste-democracia-real-ya-democratie-maintenant/

    .

     

     

     


    votre commentaire
  • indignez-vous

    voici un lien pdf de l'ouvrage de Stéphane Hessel,livre qui traine du coté de la puerta del sol à madrid dans les mains et les tetes des "indignados".bonne lecture...

     lien pdf (téléchargeable) http://www.millebabords.org/IMG/pdf/INDIGNEZ_VOUS.pdf


    votre commentaire
  • Conseil économique et social

    Instance permanente sur les questions autochtones

    Dixième session

    6e et 7e séances - matin et après-midi

    L’INSTANCE PERMANENTE PRESSE LE RAPPORTEUR SPÉCIAL DE PUBLIER SON ÉTUDE RELATIVE AUX INCIDENCES DE L’EXTRACTION MINIÈRE SUR LES PEUPLES AUTOCHTONES


     

    L’Instance permanente sur les questions autochtones a pressé aujourd’hui le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones de publier son étude relative aux incidences de l’extraction minière sur l’exercice de ces droits.  Elle a pris connaissance des activités du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones et du Fonds d’affectation volontaire pour ces peuples.

    Nommé le 26 mars 2008, par le Conseil des droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones présente des rapports relatifs à la promotion et à la protection de ces droits, entreprend, pour ce faire, des visites dans les pays, répond aux informations qu’il reçoit sur les allégations de violations de ces droits et assure le suivi des recommandations faites dans les rapports rendus aux pays.

    Plusieurs intervenants, comme l’observateur du Danemark ou le représentant du Caucus asiatique, lui ont non seulement demandé de rendre publique au plus vite son étude relative aux incidences de l’extraction minière sur les droits des peuples autochtones mais d’y fixer des directives à l’intention du secteur privé.

    Le Rapporteur spécial a dévoilé qu’il ressort des premières analyses qu’il est tout à fait possible de parvenir à des résultats positifs si l’on oblige tous les acteurs à respecter le principe du consentement préalable, libre et éclairé.

    Dans ce contexte, il s’est dit convaincu qu’il est possible de mener, dans un « cadre de gestion consensuel », des activités d’extraction et de respecter, dans le même temps, les droits des autochtones qui souhaitent jouir des richesses minières de leurs terres ancestrales.  Si les entreprises semblent plus « réceptives » que par le passé à ce type de préoccupation, cette attention n’a pas encore atteint le niveau suffisant, a reconnu le Rapporteur

    C’est un tableau plus préoccupant qu’a dressé le représentant de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.  Il a affirmé que, malgré les campagnes de sensibilisation, plusieurs gouvernements continuent de procéder à des déplacements forcés au profit des industriesminière et pétrolière.

    Le Kenya, qui s’est engagé à se conformer aux recommandations de la Commission, est un des rares exemples que nous souhaitons voir suivis, a souligné le représentant.

    Le Rapporteur spécial a attiré l’attention sur la pertinence de ses visites qui peuvent aider les États qui en font la demande, comme cette année le Suriname, à améliorer la mise en œuvre de la Déclaration de 2007, notamment sur le plan législatif. 

    Un membre de l’Instance permanente a tenu à rassurer les États sur la nature non contraignante de la Déclaration.  L’Instance, a-t-il rappelé, n’est pas un organe de traité qui ferait obligation aux États parties d’appliquer ses recommandations.

    Le Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones a été présenté aujourd’hui aux délégations.  Créé par le Conseil des droits de l’homme, il est chargé de discuter des moyens les plus appropriés de poursuivre les travaux du Groupe de travail sur les populations autochtones.

    Le Président du Mécanisme a invité les États membres à soumettre des informations sur les bonnes pratiques concernant la participation des peuples autochtones à la gouvernance nationale.

    L’Instance permanente a également entendu une intervention d’un membre du Conseil d’administration du Fonds d’affectation volontaire pour les peuples autochtones qui aide ces populations à participer aux discussions internationales

    En dépit des moyens limités, le Fonds propose des bourses, ainsi que des sessions de formation aux populations autochtones, notamment sur les organes de traité et les procédures des Nations Unies en matière de droits de l’homme.

    L’Instance permanente poursuivra ses travaux demain, vendredi, à partir de 10 heures, par un débat d’une demi-journée sur l’Amérique latine et les Caraïbes

    suite site source:http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/DH5057.doc.htm
     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique