•  Des reportages et des enquêtes, à la rencontre des consommateurs et des nouveaux usages. Pour vous raconter une réalité, sur le terrain, et parler d’autre chose que des débats interminables sur la dépénalisation ou la légalisation.

    Toi le jeune, et si on parlait du cannabis ? Mais en évitant précisément les sujets à la noix du genre « légalisation ou dépénalisation » ou « cannabis drogue douce ou pas ». Parce que ça fait 25 ans que les décideurs publics ressassent ces débats binaires sur les substances, sans que rien ne change. Ces débats piégés d’avance nous ont lassés et n’aboutiront à rien si l’on s’en tient là. Dans ce dossier de StreetPress, on a humblement tenté de raconter la réalité du terrain, des usages et de la consommation du cannabis. Sans a priori et sans vous prendre pour des cons.

    YO ! Et oui cher lecteur, tu n’es pas sans savoir qu’1 jeune sur 3 touche de temps en temps du cannabis et que près d’1 sur 10 est un consommateur régulier. Et que le jeune grandit et continue à consommer. Entendu pendant un dîner de jeunes trentenaires, des mamans qui discutent : « Moi mon mari, il a de la super bonne beuh ! ». Cher lecteur, des dealers du 92 et d’ailleurs au consommateur lambda en passant par les nouveaux usages de consommation ou la prévention, c’est cette réalité qu’on veut te raconter.

    CANNABIS, LE TEST CONSOMMATEUR « Ca c’est de la Haze, de l’hydro, c’est très correct » : pendant la dernière conférence de rédaction de StreetPress, nos testeurs ont enfûmé la rédac’ en comparant de la beuh et du shit de différentes pointeuses de la banlieue parisienne. A la manière d’un banc d’essai de « 60 millions de consommateurs », vous retrouverez dans notre dossier un comparatif détaillé.

    UNE RÉALITÉ À RACONTER Pourquoi un tel benchmark ? Parce qu’en évitant de traiter le sujet plein champ, on a jusqu’à présent zappé l’essentiel : le consommateur de cannabis, les nouveaux rapports sociaux qu’il engendre (jusque dans le couple – voir le reportage), ou encore de nouvelles manières de le consommer et les usages qui en découlent (lire:le joint sera-t-il ringard en 2018 ?). Des sujets limite à traiter quand la loi interdit de présenter les substances sous un jour favorable (Allô l’avocat de StreetPress, on fait comment nous ?). Mais qu’il fallait impérativement mettre sur la table si l’on veut que citoyens comme politiques aient les infos en main pour se faire un avis.

    DE L’INFO, DE LA BONNE Certes, pas sûr que le député-maire d’Elancourt Jean-Michel Fourgous nous lise, lui qui balance à la caméra de StreetPress que « 100% des héroïnomanes ont commencé par le cannabis ». Mais en tout cas, c’est parti pour notre dossier Cannabis, pour lequel 12 reporters de StreetPress se sont donné à fond, jusqu’à leur corps. Comme Félix Lechat, pseudonyme d’un pigiste dans la presse magazine qui a tenté 2 jours de journalisme sous beuh. Alors voilà, on espère que ça vous plaira.

    site source :http://www.streetpress.com/sujet/11549-le-dossier-special-cannabis-pour-de-vrai


    votre commentaire
  •  

    Euskadi disposera en 2012 d'un projet de loi sur la dépendance qui recueillera "la culture, la vente et la consommation" du cannabis et qui sera débattu au Parlement basque en début 2012.

     

    • Euskadi avance vers une plus grande tolérance.

     

     

    Le Gouvernement basque prépare une nouvelle loi permissive sur la consommation "responsable" du cannabis ou marihuana pour les personnes majeures à condition que deux principes soient respectés : l'information sur les conséquences et le respect du droit à la santé des autres citoyens. Ce projet de loi sera intégré dans la Loi de Dépendance qui sera débattue en 2012 au Parlement basque.

    Le vice-ministre basque de la Santé, Jesús María Fernández, a rendu publique la décision ce lundi 12 décembre lors de la présentation du VIe Plan de Dépendance 2011-2015. Le vice-ministre a exposé la nécessité d'"une nouvelle loi sur la culture, la vente et la consommation du cannabis dans notre société pour réglementer les vides légaux existants, tout en soulignant qu'il vaut mieux régulariser la situation qu'interdire des comportements déjà ancrés dans la société".

    Fernández a souligné qu'il s’agit d'une loi "complexe" du point de vue de la technique juridique et a expliqué avoir en tête plusieurs alternatives pour que le projet de loi soit prêt début 2012. Le critère général sera "laisser un peu d'espace à l'autonomie personnelle à condition que deux principes de base soient respectés : garantir qu'il existe une information complète sur les conséquences de certaines consommations, et le respect du droit à la santé des autres citoyens.

    De son côté, le ministre basque de la Santé, Rafael Bengoa, a aussi insisté sur ces mêmes idées. "La logique générale est de ne pas être prohibitionniste, garantir que les gens deviennent responsables grâce à l'éducation et l'information".

    Le Département de la Santé affronte ce travail tout en considérant que les lois basées sur l'interdiction ont comme conséquences "la clandestinité, la délinquance, le marché noir et les injustices dans les pays producteurs". Et il a souligné qu'ainsi le démontrent les études et rapports des autorités sanitaires internationales et l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.

    site source :http://www.eitb.com/fr/infos/societe/detail/793276/cannabis--euskadi-avance-grande-tolerance/


    votre commentaire
  • JPEG - 284.1 ko

     

     

    Comme chantait Lou reed pour Ultra Violet en 19000… ; Sexe and drug and Rock&roll what a good evening… Mouais ; Sauf que là, ça vous démolit son junky en 2 ans, qu’en plus le pauvre drug addict pourrit sur pied, que l’on doit l’amputer et qu’aux endroits où s’est shooté il développe des nécroses si graves que cela ressemble à une peau de crocodile verdâtre (d’où le nom) avec les écailles en sus, des plaies qui ne se referment pas, du pue qui suinte, beuarggg !

    Cette design Drug vient de Russie, elle est là bas depuis au moins 10 ans, mais comme elle était circonvenue plutôt sur la Sibérie, donc loin de nous les mecs de l’ouest, et ben nos médias n’en parlaient pas ; puis, ça commence à venir sur l’Allemagne à Gross deutschland et la Belgique, alors là, ça panique. Tant que les Russes crevaient tout le monde s’en foutait, mais que notre belle jeunesse moisisse sur pied, avec la viande qui faisande ; là non ! Paroles de dealer ! 

    Cette année 65 millions de doses ont été saisies chez les Russes, on considère que 1 million de personne s’injecte cette saloperie, qui ferait environ 30 milles mort par an ; (chez nous pour vous situer, 200 morts par d’overdoses)

    Une vraie Bérézina

    La Russie éternelle, terre de Pouchkine, de Prokofiev et du plus grand nombre de consommateur d’héroïne (merci à la guerre en Afghanistan qui a accrochée pas mal de soldats soviétiques, et surtout a intéressée les mafias locales comme marchés potentiels).

     

    Ainsi l’imagination humaine n’étant jamais à cour d’inventivité ; ce « produit », 5 fois moins cher que l’héro, 10 fois plus puissant au niveau défonce, se compose de trucs digne du labo du docteur Mabuse ; que l’on trouve dans le commerce, et en plus, vous pouvez découvrir la « recette » sur des sites internet Ruskofs.

    - Mélanger de la codéine avec de l’essence, additionner du white Spirit, de l’iode, de l’acide hydrochloridrique, et du phosphore rouge, faire un peu chauffer, puis, laisser reposer, et ensuite refaire chauffer dans une petite bouteille, remplir la seringue, et hop ! Et voilà, vous avez de quoi monter sans escale au paradis artificiel, causer avec dieu de la pluie, pas du beau temps et redescendre voir le diable en lui marchant sur la queue Pour la petite histoire la codéine injecté de manière régulière va vous amener au point de décrépitude d’un homme oublié aujourd’hui ; j’ai nommé Howard Hughes, qui est mort dans son avion en survolant le Mexique en 1972, il mesurait 1.97 pour 43 kg et se shootait à ça… Et c’était l’homme le plus riche du monde de l’époque, imposant sa volonté à cet escroc de Richard Nixon… Mais bon, je « mes gares » st Lazare, je m’égare.…

    suite site source :http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/sexe-drogue-and-krokodil-106186


    votre commentaire
  •  

    BOGOTA - La violence des cartels de la drogue a encore fait des milliers de morts cette année en Amérique latine et la consommation a augmenté, nourrissant le débat sur la légalisation de certaines drogues et démontrant surtout l'échec de la lutte contre le trafic.

    "Je n'ai pas demandé cette guerre" ("Yo no pedi esta guerra") lisait-on sur la pancarte d'un homme photographié par l'AFP aux abords du casino de Monterrey (nord-est du Mexique), dont l'incendie criminel provoqué par le cartel des Zetas, le 25 août dernier, a coûté la vie à 52 Mexicains.

    Au Mexique les images de vies détruites par la violence liée au trafic de drogue se sont multipliées. Cinq ans de lutte frontale contre les trafiquants - lancée par le président Felipe Calderon avec l'aide de l'armée - ont laissé un bilan de 45.000 morts.

    En Colombie, premier producteur mondial de cocaïne (350 tonnes en 2010) les surfaces consacrées à la culture de la coca ont diminué mais le nombre de massacres attribués à des bandes en partie composées d'ex paramilitaires se consacrant au narcotrafic, est reparti à la hausse.

    Environ 47% des 17.000 homicides commis en 2010 peuvent leur être attribués, selon la police.

    La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), financée aussi par ce trafic, a poursuivi ses actions, comme, au Pérou, les héritiers du mouvement Sentier lumineux.

    Dans les quartiers pauvres du continent les guerres implacables pour contrôler la vente de dérivés de la cocaïne, comme le "paco" en Argentine ou le "bazuco" en Colombie, se sont poursuivies.

    Le trafic de drogue "est devenu l'un des problèmes planétaires les plus importants, qui porte atteinte à la sécurité de millions de personnes", a déclaré à l'AFP Louise Arbour, ex Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme et ex procureur du Tribunal pénal international (TPI).

    En juin, la Commission mondiale sur la politique des drogues, composée de plusieurs ex présidents latino-américains et de personnalités internationales comme Louise Arbour, a publié un rapport appelant à une révision radicale de la politique antidrogue.

    En matière de santé, le constat d'échec est accablant: entre 1998 et 2008, la consommation d'opiacés a augmenté de 34,5%, celle de cocaïne de 27% et celle de cannabis de 8,5%.

    Et pendant ce temps, les conflits financés par ce trafic "pèsent de plus en plus sur l'intégrité des Etats, en Amérique latine et en Afrique de l'ouest", selon Louise Arbour.

    Le rapport invite à un débat sur la légalisation de certaines substances, pour couper l'herbe sous les pieds des cartels dominant le marché noir de la drogue, et invite les pays consommateurs à privilégier le traitement des dépendances.

    "Traiter le trafic de drogue par la guerre et non comme un problème de santé publique fut une erreur qui a coûté au Mexique et à d'autres pays des milliers de vies", déplore le poète mexicain Javier Sicilia, fondateur d'un "mouvement de victimes".

    Le 21 novembre dernier, le président colombien, Juan Manuel Santos, a lui aussi appelé à une "discussion franche et ouverte", sur le sujet.

    Les expériences de légalisation montrent l'absence d'incidence notable de celle-ci sur la consommation, notent ses partisans.

    Toutefois, les experts n'ont pas d'espoir de changement immédiat, faute de volonté aux Etats-Unis, qui absorbent notamment 36% de la consommation mondiale de cocaïne.

    "Les élus admettent en privé l'échec de l'approche actuelle mais ne diront rien publiquement", dit Michael Shifter, président de l'institut Dialogue interaméricain à Washington.

    "2012 est une année électorale et personne ne prendra ce risque", ajoute-t-il, en soulignant toutefois une "plus grande ouverture" de l'opinion concernant la légalisation de la marihuana.

    site source : http://www.20minutes.fr/monde/841592-2011-impossible-equation-lutte-antidrogue-amerique-latineImporté par 20minutes.fr


    votre commentaire
  • Les gouverneurs de l’Etat de Washington et de Rhode Island, ont transmis une requête à la «Drug Enforcement Administration» afin que les médecins puissent utiliser la marijuana pour soulager.

    Les gouverneurs de deux Etats américains ont fait une demande auprès de l’agence américaine de lutte contre le trafic de stupéfiants (DEA) pour reclassifier la marijuana. Ils souhaitent ainsi faciliter son usage à des fins médicales.

    Les gouverneurs Christine Gregoire (démocrate), de l’Etat de Washington (nord-ouest), et Lincoln Chafee (indépendant), de Rhode Island (nord-est), ont transmis une requête en ce sens à la «Drug Enforcement Administration» (DEA) afin que les médecins puissent prescrire cette substance dans leurs Etats.

    «Cette demande va obliger la DEA à mener une nouvelle enquête scientifique et analyser des récentes avancées dans la recherche sur le cannabis», explique la gouverneure Christine Gregoire dans un communiqué publié sur son site. Elle y précise que le gouverneur Lincoln Chafee s’est joint à la demande transmise à la DEA mercredi.

    «Tous les sondages montrent qu’une vaste majorité d’Américains considère légitime l’usage médical de la marijuana», ajoute Christine Gregoire. Et de rappeler que dans son Etat, 60% des électeurs s’étaient prononcés en 1998 en faveur de l’utilisation médicale de cette substance.

    Usage médical strictement limité

    Ces deux gouverneurs ont demandé dans leur requête que le gouvernement fédéral américain classe la marijuana comme une drogue de «catégorie 2» qui en permettrait légalement l’usage médical. Actuellement la marijuana est classée dans la catégorie 1 qui empêche son utilisation pour traiter des malades.

    Les Etats de Washington et du Rhode Island comptent parmi seize Etats de l’Union, avec en plus le District de Columbia (Washington DC), ayant légalisé un usage médical strictement limité de la marijuana. Ils se trouvent ainsi en conflit avec les autorités fédérales. La loi fédérale interdit la culture, la vente ou la distribution commerciale de la marijuana.

    En 2010, la Californie, un des Etats permettant un usage de la marijuana comme antidouleur pour les malades, avait rejeté largement la légalisation complète de la consommation, de la culture et du commerce du cannabis.
     

    site source :http://www.mauvaise-herbe.fr/canna-links/actus-cannabis/deux-etats-americains-veulent-legaliser-la-mari--/


    votre commentaire