• "commencez par donner à manger aux hommes,puis demandez -leur de posséder des "vertus". les frères karamazov


    votre commentaire
  • documentaire audio de daniel mermet,émission là-bas si j'y suis,france inter en date du28-01-05).ce documentaire  démontre la stigmatisation propagandiste nazi afin d'exterminer les roms...le démarrage de ce génocide ressemble en tout point à la politique "sarkozyhaine",à écouter absolument.

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=602


    votre commentaire
  •  

  •  
  •  
  •  

    On connaît le Cannabis sativa depuis toujours. Différents peuples ont utilisé des dérivés du cannabis pour différentes choses : dans des buts récréatifs mais aussi médicinaux. Mais par quels mécanismes le cannabis agit-il ? C'est quelque chose qu'on sait depuis très peu de temps », raconte Rafael Maldonado, l'un de ses plus grands spécialistes, directeur de recherche à l'Université Pompeu Fabra de Barcelone.

     

    Ce n'est qu'à la toute fin des années 1980 que les récepteurs au cannabis sont identifiés dans le cerveau. Exactement comme dans le cas des récepteurs aux opiacés, leur présence implique que notre corps sécrète son propre cannabis et qu'il existe en nous un système cannabinoïde.

     

    « Le système cannabinoïde possèdent certaines caractéristiques très particulières qui font de lui un système unique », s'émerveille Rafael Maldonado. À grands renforts de gesticulations et de mimiques, il raconte le cerveau comme il lirait une histoire de dragons à des enfants. « Pour avoir une idée de l'importance de ce système cannabinoïde endogène, je crois qu'il faut tout d'abord remarquer que la quantité de récepteurs cannabinoïdes est beaucoup plus importante que la quantité de récepteurs de n'importe quel autre neurotransmetteur classique. » La dopamine ou la sérotonine ont beau jouer des rôles majeurs dans le fonctionnement du cerveau, le nombre de récepteurs cannabinoïdes est de loin bien supérieur. « Et s'il y a une concentration si importante, c'est parce que le système cannabinoïde joue un rôle très important dans le contrôle de plusieurs réponses de notre cerveau. »

     

    Il existe deux formes de récepteurs aux cannabinoïdes : les CB1 et les CB2. On en trouve un certain nombre en dehors du cerveau. Les CB2 sont essentiellement localisés dans certains globules blancs et certains CB1 ont élu domicile dans l'intestin, la région génitale et des cellules sanguines. Mais c'est surtout dans le cerveau que les CB1 se répartissent. D'abord au niveau du cerveau limbique : dans le noyau accumbens, l'hippocampe, l'hypothalamus, les ganglions de la base ou encore l'amygdale. Puis dans de grosses structures comme le cervelet, le tronc cérébral, et le cortex.

     

    « Ce qui est frappant avec les récepteurs cannabinoïdes, c'est qu'ils sont présents dans certaines zones à une si haute densité que c'était à peine concevable pour ceux qui les ont observés pour la première fois !» Professeur de Pharmacologie à l'Université de Californie-Irvine, Daniele Piomelli a rapporté d'un séjour à l'INSERM un français impeccable et un joli panneau anatomique du pancréas qui occupe un mur de son bureau. « Il est clair que le système cannabinoïde assure une fonction majeure dans le cerveau. Une fonction qu'on ne pouvait même pas soupçonner il y a encore cinq ans », ajoute-t-il, fasciné.

     

    Pendant longtemps, il faut dire, les scientifiques ont cherché à côté de la plaque. Ils pensaient que notre cannabis naturel se manifestait sous la forme d'une molécule de type neurotransmetteur classique. Mais le portrait-robot n'était pas bon. Les endocannabinoïdes ont une apparence inattendue : ce sont de petites chaînes de lipides, c'est-à-dire de graisses. En 1992, des chercheurs identifient enfin le premier endocannabinoïde, baptisé anandamide, du mot ananda qui signifie félicité en sanskrit; il y en a, dans les labos, qui ne manquent pas d'humour. On répertorie désormais cinq endocannabinoïdes : trois sont apparentés à l'anandamide, les deux autres sont le 2-arachidonoyl glycérol (2-AG), et le 2-AG éther. Précisons que la liste semble encore incomplète &endash; Daniele Piomelli estime qu'il en existe une dizaine au total, ainsi que deux autres types de récepteurs &endash; et cela donne une bonne idée de la terra incognita sur laquelle vient d'accoster la recherche.

     

     

    Comparé à celui des autres neurotransmetteurs, le mode de vie des endocannabinoïdes est très particulier. D'abord, dans la synapse, nous avons pris l'habitude de voir le premier neurone transmettre son information au second. Ensuite, les neurotransmetteurs classiques patientent à l'intérieur de leurs vésicules de stockage dans le premier neurone. Ce n'est pas du tout ce qui se passe avec les endocannabinoïdes qui n'existent pas vraiment en tant que tels. Quand un signal parvient au second neurone, ils se fabriquent eux-mêmes en utilisant la substance de la membrane du neurone, des lipides. Un peu à la manière d'une soupe-minute lyophilisée. Directement libérés dans la synapse, ils ont la capacité de se promener et de s'imbriquer dans leurs récepteursŠ sur le premier neurone, ou sur leur neurone d'origine ou même ailleurs, si cela leur chante. Par cette action, ils stimulent la libération d'autres neurotransmetteurs, mais nous y reviendrons plus tard.

     

    Les effets des drogues venant de l'extérieur et les effets des drogues de l'intérieur sont incomparables. Les endocannabinoïdes sont libérés à petites doses dans des endroits bien circonscrits, et rapidement éliminés. Le THC (tétrahydrocannabinal, principe actif du cannabis), lui, envahit l'ensemble du cerveau. « Quand on fume un pétard, la seule chose qu'on fait, c'est mimer les effets des cannabinoïdes endogènes. Le THC va activer les mêmes récepteurs que les cannabinoïdes », expose Rafael Maldonado.

     

    À la tête de ses superpouvoirs démultipliés par la drogue, le système cannabinoïde endogène tout entier s'active. Ce système régule la douleur : un pétard endort la douleur. Il contrôle l'activité motrice : le cannabis ralentit les mouvements et provoque une somnolence. Il gère l'appétit : le cannabis entraîne de méchantes razzias dans les placards. Il régit la mémoire : le cannabis provoque des trous de mémoire. Il agit sur la gestion des émotions : le cannabis chasse les angoisses ou, à hautes doses, les intensifie. Et enfin, comme toutes les drogues, le cannabis stimule le circuit de la récompense et rend euphorique.

     

    Des effets dont l'intensité est sans commune mesure avec celle de la cocaïne. Et parce que se sentir le maître du monde a des conséquences nettement plus graves que bâfrer deux plaquettes de chocolat en gloussant, le cannabis a gagné l'appellation de "drogue douce". « Il y a un effet psychotrope qui existe, mais qui n'est pas dramatique non plus, affirme le neuropharmacologue Jean-Pol Tassin. Donc il peut y avoir des défenseurs du cannabis, tout comme il peut y avoir des attaquants du cannabis. C'est un sujet parfait pour s'engueuler. Vous pouvez être des deux côtés, et les deux côtés ont pratiquement toujours un peu raison. C'est cela qui est difficile : arriver à trouver une ligne médiane. »

     

    Extrait de Drogues et cerveau, un livre de Stéphane Horel et Jean-Pierre Lentin (Editions du Panama / Actuel). 

     

     

     


votre commentaire
  • suite: stop aux expulsions!

     

    Stop aux expulsions Quatre membres de notre gouvernement ont exprimé leurs préoccupations face aux expulsions collectives de Roms ordonnées par le Président Sarkozy: le Premier Ministre Fillon et les Ministres Kouchner, Morin et Amara. Signez la pétition les appelant à agir pour stopper ce plan 'anti-Roms' et faites passer le message:

    Signez la pétition!

      En seulement 72 heures, 30 000 personnes ont signé la pétition partout en France! Et ce week-end des milliers de manifestants sont descendus dans la rue contre les expulsions. Une mobilisation encore plus massive pourrait stopper cette politique. Allons jusqu'à 100 000 signatures avant le Conseil des Ministres de cette semaine! Faites suivre ce message à tous vos proches et lointains!!!


    2 commentaires
  • boycott d'israel par le groupe massive attack et d'autres...

                                              robert del naja musicien massive attack

     

    "Le mouvement pour un boycott culturel d’Israël pour réagir au traitement des Palestiniens par ce pays, boycott modelé sur celui de l’Afrique du Sud de l’apartheid, peut arriver à éclipser des décennies de comédies politiques mensongères en faisant s’engager les intellectuels, les universitaires et les artistes occidentaux. Des personnalités renommées internationalement, tels que Naomi Klein et Ken Loach, soutiennent cet appel au boycott et maintenant, l’un des groupes les plus en vogue en Grande-Bretagne, "Massive Attack", apporte son soutien public au boycott.

    « J’ai toujours eu le sentiment que c’était la seule façon d’avancer, » me dit Robert Del Naja, premier chanteur du groupe, lors de notre rencontre aux Galeries Lazarides à Fitzrovia, Londres....

    suite ici:

    http://www.europalestine.com/spip.php?article5347

     et en prime par solidarité je vous met un lien de leur zizic..

    .http://www.youtube.com/watch?v=ZWmrfgj0MZI&ob=av2e


    votre commentaire