• Le service militaire étant obligatoire en Israël pour les jeunes hommes entre 18 et 21 ans, ces derniers ont trouvé une parade pour planer tout en évitant les contrôles : le cannabis de synthèse. 
     

    Les autorités militaires interdisent la consommation de cette drogue depuis 2011, mais grâce à un mille-feuilles de paramètres en sa faveur, le cannabis de synthèse est populaire chez les conscrits. Ils surnomment cette substance qui ne contient pas de THC comme le cannabis naturel, Mister Nice Guy. En effet, elle n’est pas détectée dans le sang et l’urine. Mieux : la formule de ces cannabinoïdes de synthèse cinquante fois plus concentrés que l’herbe normale change tous les trois mois, ce qui rend impossible le travail du législateur, échappant ainsi à son inscription dans la liste des substances illégales du ministère de la Santé israélien.

    La ville de Tel-Aviv est réputée, d’après les différentes sources de presse qui reviennent à propos du sujet, être la Mecque de la "weed du soldat". On peut s’en procurer facilement dans de petites échoppes. Sa composition est décrite ainsi par un revendeur : "La base, c’est des feuilles végétales séchées et effritées, souvent de citronnelle ou de verveine, sur lesquelles on pulvérise toute une potion magique, entièrement chimique". Un autre interlocuteur pour qui la fin de l’armée approche lance que les effets de "Mister Nice Guy" sont violents. "Tu bascules dans un autre monde, tu penses plus vite, tu n’es plus là où tu penses être. Tu as le corps qui ramollit, la sensation de jambes coupées."  

    Les militaires du pays ne communiquent pas vraiment sur cette consommation, mais le problème est clairement connu. Un document rédigé par les autorités israéliennes du ministère de la Santé constate que le produit entraîne de nombreux troubles chez le consommateur. Aux USA, au sein du corps des Marines, on impute des suicides au cannabis synthétique.

    Via : Novaplanet.com, Streetpress.com et Lesinrocks.com

    Par Guillaume Roche 

    site source :

    http://fluctuat.premiere.fr/Societe/News/Le-cannabis-de-synthese-cartonne-chez-les-soldats-israeliens-3694902 


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  • L’Italie a fait surtout la une ces temps-ci à cause de la crise financière et politique, de la démission du Pape et l’élection de son remplaçant, sans oublier le football, mais une nouvelle bien plus importante a bien faillie passer aux oubliettes au milieu de cette tempête médiatique: la légalisation du cannabis médicinal!

    cannabis médicinal en ItaliePeu de temps avant la fin du terme de l’ancien gouvernement, un amendement de la classification du cannabis a été approuvé. La loi signé fin janvier par le ministre de la Santé Renato Balduzzi est entrée en vigueur fin Février. Aucune précision n’a encore été donnée quant à la régulation effective de ce nouveau médicament.

    Comme la publication officielle le décrit, la décision a été prise en considérant les aspects suivants:

    • Le THC et le Dronabinol sont classé comme médicaments alors que le cannabis est classifié comme une drogue dangereuse et addictive. (Class I et II)
    • Des notes issues de l’Institut Supérieur de la Santé, le Haut Conseil de la Santé et du Département des politiques de lutte contre la drogue supportaient cette mesure.

    Ainsi, en reclassifiant le cannabis et ses dérivés dans la seconde table (section B), le gouvernement Italien autorise l’usage médicinal de cannabis sous toutes ses formes tout en se conformant aux exigences de la Convention Unique sur les Stupéfiants.

    Cette décision fait de l’Italie le dernier pays en date à avoir légalisé le cannabis médicinal depuis la République Tchèque il y à quelques semaines.

    Stefanie étudie les usages médicinaux du cannabis depuis 2010. Elle publie des articles et des nouvelles dans le but d'éduquer le plus grand nombre au sujet du cannabis. 
     

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  • 556949_10151338704083341_1650193327_n
     yace ,un dessinateur que j'aime bien .

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  • posted by on March 6th 2013

    Dans les anciennes civilisations, le cannabis jouait déjà un rôle important lors des services religieux et des rituels en raison de ses effets psychoactifs. Simultanément, la société découvrait aussi son usage médical. À un certain moment cependant, le cannabis, comme bien d’autres choses, a vu son usage être stigmatisé et même considéré comme répréhensible et dangereux. Les lois en vigueur aujourd’hui ont leur origine dans la loi Marihuana Tax Act adoptée en 1937 aux États-Unis qui limitait l’usage du cannabis, après des milliers d’années de coexistence pacifique avec l’humanité. Cette loi a marqué le début d’une campagne de propagande agressive dans le pays même, qui a conduit dans le monde entier à une détérioration de l’image de la plante dans l’opinion publique. Comme de nombreuses autres lois, la Marihuana Tax Act a créé un précédent légal important et a été une première étape sur la voie de la législation moderne actuelle.

    Ironie du sort, c’est justement le gouvernement des États-Unis qui beaucoup plus tard en 2003, par le biais du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, acquit un Brevet sur les Cannabinoïdes . Une action bizarre, vu la mauvaise réputation dont jouissait le cannabis depuis longtemps. L’explication est simple.
    Dans les années 60, on avait réussi à isoler le Δ9-tetrahidrocannabinol (Δ9-THC), le principal constituant psychoactif de la plante Cannabis sativa (C. sativa). À partir de cette époque, des progrès énormes furent réalisés dans la recherche sur les cannabinoïdes, qui furent couronnés à la fin des années 80 et au début des années 90 par la découverte du mécanisme d’action de ces substances. Ce fut le moment où l’on découvrit les récepteurs des cannabinoïdes (CB1 et CB2) ainsi que les endocannabinoïdes qui ont une action physiologique lors de l’activation de ces récepteurs (anandamide et 2-arachidonoylglycerol).
    Le brevet américain, connu sous le numéro 6630507, entra ainsi en vigueur au moment même où, après les recherches effectuées sur les cannabinoïdes, les sociétés pharmaceutiques pouvaient acquérir des connaissances pratiques sur ce qui plus tard serait qualifié comme étant l’un des antioxidants et neuroprotecteurs les plus puissants présents dans la nature.
    On découvrit ainsi que les cannabinoïdes possédaient des propriétés antioxidantes qui pouvaient être utilisées pour le traitement d’un grand nombre de maladies liées au phénomène d’oxydation et d’affections de vieillesse ischémiques, mais aussi d’inflammations et de maladies auto-immunes.Usos terapeuticos marihuana

    Les cannabinoïdes peuvent en outre être utilisés comme des neuroprotecteurs qui limitent les dommages neurologiques dans le cas d’un accident cardiovasculaire, ou pour le traitement de maladies neurodégénératives telles la démence, Alzheimer, la maladie de Parkinson et le VIH. Les chercheurs ont également insisté sur le fait que les cannabinoïdes non psychoactifs, comme le cannabidiol, ont des propriétés très positives, car on évite ainsi la toxicité associée aux cannabinoïdes psychoactifs lorsque ces derniers sont consommés à fortes doses.

    Grâce aux sciences, le cannabis sert maintenant de point de départ à d’importants développements. Le processus interne est plus simple qu’il n’en a l’air : les cannabinoïdes (CB) produisent des effets psychoactifs qui activent une série de récepteurs dans les membranes des cellules nerveuses, notamment dans les neurones, les récepteurs dits CB qui sont activés par des substances-signal à caractère lipophile, à savoir les endocannabinoïdes (eCB). Conjointement avec les enzymes responsables de la synthèse et de la décomposition de ces eCB, ces deux éléments font partie d’un nouveau système de communication du cerveau, le « système cannabinoïde endogène » (sCBe). Ce système joue un rôle dans différents processus du cerveau et peut être utilisé pour diverses affections neurologiques et également neurodégénératives.
    Cela signifie que les cannabinoïdes, comme décrit plus haut, peuvent avoir un effet positif dans le traitement par exemple de la maladie d’Alzheimer, en raison de leur action sur le processus dégénératif.
    Selon Tim Karl, chercheur senior auprès de l’institut australien de recherche en neurosciences, « le cannabis n’est pas un constituant unique mais un mélange de plus de soixante éléments différents ; l’attention doit seulement se concentrer sur la diversité de ces composants, car nous pouvons tirer profit de plusieurs d’entre eux ».
    Le Dr. Tim Karl a réalisé lui-même des recherches sur des souris présentant des symptômes similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer, et auxquelles on avait injecté du cannabidiol. Il souhaitait établir ce qui se passe dans les cellules nerveuses traitées par du cannabis. Il est parvenu à la conclusion que des améliorations énormes étaient constatées chez les souris dans les parties de l’expérience qui comportaient la reconnaissance et le souvenir d’objets. « En fait, le cannabis permet de faire revenir les souris au niveau des animaux sains », explique-t-il. « Il semblerait que la substance soit bénéfique, mais des recherches sur le cerveau des souris sont nécessaires pour pouvoir l´affirmer à 100 % ».

    Selon le chercheur, « la plupart des composants de la marijuana sont toxiques, car ils peuvent affecter le système cognitif et même avoir des effets psychoactifs nocifs, mais les recherches réalisées sembleraient démontrer que le cannabidiol ne présente aucun de ces effets négatifs ».
    Il a été démontré depuis que le cannabis stimule efficacement l’appétit chez les malades du sida, qu’il réduit les nausées dues à la chimiothérapie dans le traitement du cancer ainsi que les spasmes musculaires chez les patients souffrant de troubles neurologiques, qu’il diminue la pression à l’intérieur du globe oculaire chez les personnes atteintes de glaucome, voire qu’il réduit grandement les symptômes de l’asthme et la sensation d´étouffement.

    Les progrès de la science se poursuivent à un rythme tel qu’il ne faudra plus attendre très longtemps pour voir la communauté scientifique mondiale s’accorder sur l’usage du cannabis médical. Les données fournies seront alors trop nombreuses pour penser qu’il s’agit de cas isolés et que l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques est un mythe.

    Recherchant constamment des sujets utiles et intéressants, Diana à trouvé une source inépuisable d'inspiration dans le sujet du Cannabis 

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  • "les choses sont ce que l'on pense d'elles"...

     magnifique !! authentiquement...ces 2 heures vous "libérerons "... du moins ,je vous le souhaite !!


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