• le trois explose, le deux en panne :la vie atomique est belle!!!

    Une violente réplique du séisme de vendredi, de 6,2 sur l'échelle de Richter, a secoué le Japon ce lundi matin. Une alerte au tsunami a été émise puis levée. Une ou deux explosions d'hydrogène, le chiffre varie selon les médias, ont eu lieu dans le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Fukushima 1 située à 240 kilomètres au nord est de Tokyo. Neuf personnes ont été blessées.

    Le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano, a peu après confirmé ces informations, et ajouté que la possibilité d'une importante fuite radioactive était "faible".

     

    Le réacteur 2 de Fukushima en panne de refroidissement

    Le circuit de refroidissement est à l'arrêt. Or le refroidissement est indispensable pour éviter la fusion du coeur du réacteur. Le niveau d'eau est aussi en train de baisser alors qu'il faut que les barres de combustible soient immergées.

     

    La situation à Fukushima Daichi se complique sérieusement  et les Japonais estiment que le risque est sous évalué. Ils sont des milliers à avoir été évacués dans un  rayon de 20 kilomètres.

     

     

    "Selon l'Agence de sûreté nucléaire, bien que le toit du bâtiment ait été soufflé, l'enceinte de confinement qui abrite le réacteur n'a été pas affectée", a détaillé pour sa part la chaîne publique NHK.

     

    L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a expliqué en outre que ces explosions avaient été provoquées par de l'hydrogène.

     

    Une explosion similaire avait eu lieu samedi sur le réacteur 1 de la même centrale. Tepco avait entrepris une opération pour relâcher de la pression sur ce réacteur, dont le système de refroidissement était tombé en panne après le séisme et le tsunami de vendredi. Mais c'est évidemment l'angoisse la plus totale. On peut suivre l'évolution du nucléaire au Japon sur le site de l'Agence fédérale du Contrôle nucléaire.

     

    L'angoisse du nucléaire s'ajoute à la détresse

     Détresse de toute une région, la côte Est, dévastée par le tsunami qui a suivi le séisme de vendredi. On est toujours sans nouvelles de dix milles habitants de Minami sonriku, soit la moitié de la population de cette ville du Nord Est. Un exemple parmi d'autres, qui fait craindre que le bilan, toujours officiellement de 1900 morts, ne s'alourdisse. Une chose est claire: c'est le raz-de-marée, plus que le tremblement de terre, qui a tué. Mais le Japon, et partant, le monde entier, fait face à une autre angoisse : celle d'un accident nucléaire majeur. Dans les 2/3 du pays, il est conseillé à la population d'éviter de sortir, de couper les climatiseurs, bref d'éviter au maximum d'être au contact de l'air extérieur.

     

    L'ambassade de France au Japon a conseillé à ses ressortissants de s'éloigner de Tokyo, au moins pour quelques jours, le temps que les risques liés aux répliques et au nucléaire se clarifient.

     

    L'ambassade de Belgique fait les mêmes recommandations aux Belges qui sont sur place.

     

    Le bilan actuel est de 1597 morts, un bilan officiel mais qui n'est déjà plus d'actualité. Certaines sources évoquent plutôt dix mille victimes. De nombreuses personnes manquent à l'appel et les décombres sont silencieux. Les survivants reviennent sur les lieux pour tenter de retrouver quelques effets.

     

    C'est difficile, car la géographie des villes a été bousculée. Les repères n'existent quasi plus et des familles tentent elles même de retrouver leurs proches au hasard des épaves de voitures, de bateaux, des familles venues parfois de Tokyo après des heures de voyages. Il n'y a pas de trains, les autoroutes sont fermées, il y a peu d'essence.  Plusieurs stations services sont réquisitionnées pour les services de secours.

     

    La recherche d'eau et de nourriture est aussi délicate, tout cela sur fond de répliques sismiques.

     

    L'axe de la Terre aurait bougé de près de 10 centimètres

     

    Décrit comme l’un des plus violents séismes de ces dernières années, le tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a secoué le Japon vendredi matin aurait provoqué un déplacement de l’axe de la Terre de plusieurs centimètres. C’est ce qu’a annoncé, dimanche, sur son site Internet l’Institut italien de géophysique et de vulcanologie (INGV) basé à Rome. Mais ce genre de phénomènes n’est pas inédit. Déjà en 2010, les géophysiciens avaient estimé que le séisme de magnitude 8,8, survenu au Chili, avait déplacé de 8 centimètres environ l’axe du globe.

     

    Les secours s'organisent mais la tâche est immense

     

    Les secours sont arrivés dans les villes ravagées mais la tâche est immense et certaines zones n'ont pas encore été atteintes.

     

    100 000 soldats japonais participent aux secours. Ils tentent de trouver encore et toujours des survivants. Mais trois jours après, ce sont surtout des corps qu'ils découvrent.

     

    Aujourd'hui, ils ont ainsi découvert 2000 corps dans la préfecture de Myagi. Elle comprend 13 villes et de nombreuses bourgades. Quasi toutes ont été atteintes par les vagues géantes. 

    Le bilan actuel est de 1597 morts, un bilan officiel mais qui n'est déjà plus d'actualité. Certaines sources évoquent plutôt dix mille victimes. De nombreuses personnes manquent à l'appel et les décombres sont silencieux. Les survivants reviennent sur les lieux pour tenter de retrouver quelques effets.

     

    C'est difficile, car la géographie des villes a été bousculée. Les repères n'existent quasi plus et des familles tentent elles même de retrouver leurs proches au hasard des épaves de voitures, de bateaux, des familles venues parfois de Tokyo après des heures de voyages. Il n'y a pas de trains, les autoroutes sont fermées, il y a peu d'essence.  Plusieurs stations services sont réquisitionnées pour les services de secours.

     

    La recherche d'eau et de nourriture est aussi délicate, tout cela sur fond de répliques sismiques.

     

    L'axe de la Terre aurait bougé de près de 10 centimètres

    Décrit comme l’un des plus violents séismes de ces dernières années, le tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a secoué le Japon vendredi matin aurait provoqué un déplacement de l’axe de la Terre de plusieurs centimètres. C’est ce qu’a annoncé, dimanche, sur son site Internet l’Institut italien de géophysique et de vulcanologie (INGV) basé à Rome. Mais ce genre de phénomènes n’est pas inédit. Déjà en 2010, les géophysiciens avaient estimé que le séisme de magnitude 8,8, survenu au Chili, avait déplacé de 8 centimètres environ l’axe du globe.
    En effet, les secousses des tremblements de terre provoquent un déplacement d’énormes quantités de matière. Un mouvement suffisant pour modifier l’équilibre des masses de la planète et déplacer son axe d’inertie.

     

    Avec l'accident de Fukushima, les anti-nucléaires donnent de la voix

     

    Chaîne humaine de dizaines de milliers de personnes en Allemagne, manifestation prévue à Paris, appels à la fin du nucléaire de l'Italie à l'Australie, la mobilisation prend forme avec un slogan : il faut fermer progressivement les réacteurs et ne pas en construire d'autres, un slogan qui va à l'encontre des décisions prises.

     

    Les autorités britanniques devraient donner leur feu vert pour la construction de nouveaux réacteurs.

     

    L'Allemagne a décidé de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires et la Belgique envisage de faire la même chose.

     

     

    L'incident actuel va-t-il devenir une catastrophe nucléaire ? On ne le sait pas encore mais ce qui est sûr c'est qu'il s'ajoute à une situation déjà très difficile. Gilbert Eggermont, spécialiste en radio protection explique : "C'est aussi une leçon à tirer en Belgique. Ça montre la vulnérabilité d'une société très dense comme la nôtre et on doit dire qu'on a le double du nucléaire en électricité que le Japon donc on est aussi vulnérable avec des réacteurs qui sont d'une nature différente et il y a aussi un risque moindre de séisme chez nous…"

    La Belgique heureusement n'est pas située sur une faille mais ses centrales commencent à vieillir. Trois d'entre elles doivent fermer en 2015… Elles auront alors 40 ans. Mais le gouvernement envisage aujourd'hui de prolonger leur activité de dix ans. Willy Deroover président de l'agence fédérale de contrôle nucléaire : "Si on remplace ce qu'il faut remplacer, il n'y a pas de problèmes sauf si effectivement on arrive à un problème économique qui est par exemple un remplacement de la cuve…  On n'en est pas là…" Greenpeace, en revanche, tire la sonnette d'alarme. Michel Genet directeur : "On ne connait pas du tout la résistance des centrales vieillissantes et aussi le savoir-faire des gens qui ont travaillé sur ces centrales. Des gens qui vieillissent… Et donc ça nous semble effectivement un bon moment de rester à la décision de sortir du nucléaire de 2003 et de s'engouffrer au plus vite dans tout ce qui est énergie renouvelable.

     

    M.S. avec Michel Lagase, Claire Pecheux et agences

    SITE SOURCE:http://www.rtbf.be/info/monde/detail_japon-explosions-au-reacteur-3-de-fukushima-panne-au-reacteur-2?id=5767763

    c'est un papier de rtbf,un des plus complet que j'ai trouvé,alors la france dit qu'elle tirera des "enseignement" de cette catastrophe (sic).le seul et unique enseignement que je vois est qu'il faut de toutes urgences sortir du nucléaire sans tortiller du cul!!! point barre


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