• Candidat aux législatives sous l’étiquette Cannabis Sans Frontières et organisateur de la Marche mondiale du cannabis en France, Farid Ghehiouèche interpelle le Président de la République sur les changements à mettre en œuvre concernant le cannabis.

    Lors des dernières élections législatives, j’ai présenté ma candidature sous l’étiquette « Cannabis Santé Libertés Justice ». Le vendredi 8 juin 2012, à quelques heures de la clôture de la campagne électorale, j’ai adressé au Président de la République une lettre présentant cinq propositions concrètes à mettre en œuvre pour que le vrai changement s’opère maintenant.

    1. Libérons les balcons : une simple circulaire émanant du ministère de l’Intérieur permettrait d’en finir avec le harcèlement policier et judiciaire subit par les usagers, adultes, qui dans un cadre privé font usage ou cultivent du cannabis pour satisfaire leur consommation personnelle.
    2. Cannabis Social Clubs : pour une tolérance, au moins à titre expérimental, de cercles privés et collectifs de production et distribution assurant l’encadrement de la consommation par les pairs, dans un circuit fermé non marchand revendiquant la lutte contre le crime organisé.
    3. « Cannabis thérapeutique » : pour faciliter l’accès aux personnes malades, et compte tenu de leurs demandes nécessitant une prise en charge, il est urgent que la France se dote à l’instar d’autres pays d’une Agence nationale du cannabis thérapeutique.
    4. Forum de la Société Civile : engager la participation active de représentants d’organisations, et en premier lieu de celles des usagers de drogues, pour la définition de la nouvelle stratégie de la France (devant être adoptée avant fin décembre 2012) en matière de drogues, pour une politique cohérente, pragmatique, audacieuse et responsable.
    5. « Sécurité routière » : outre le caractère non fiable des tests salivaires qui prêtent à caution sur leur efficacité préventive, leur systèmisation a produit des effets catastrophiques ces dernières années : des milliers de personnes se sont retrouvées sans permis de conduire, ont parfois perdu leur contrat de travail pour quelques nanogrammes, parce qu’en l’état actuel la réglementation stipule qu’un seul nanogramme détecté suffit à l’infraction… en dépit des recommandations scientifiques indiquant la possibilité d’être testé positif longtemps après la prise.

    Libérons les balcons

    Quelques lignes complémentaires explicitaient ces doléances. 

     

    suite site source :http://www.arte.tv/sites/fr/leblogueur/2012/09/30/farid-ghehioueche-lettre-ouverte-a-francois-hollande/ 


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  • Olivier Asteggiano a entamé hier une grève de la faim devant la sous-préfecture de Gourdon, interrompue par les gendarmes. Il revendique le droit de se soigner à l'aide du cannabis qui lui a été retiré. Retour sur un dossier très sensible…

    L'affaire Asteggiano revient au cœur de l'actualité et prend même une nouvelle dimension sociale, après avoir défrayé la chronique sur le plan judiciaire en 2009 et 2010.

    Olivier Asteggiono est cet homme de 53 ans qui apaisait les douleurs provoquées par sa sclérose en plaques, à l'aide de sa propre plantation de cannabis. Condamné en première instance, en 2009, au tribunal correctionnel de Cahors à une amende de 150 € avec sursis, il avait écopé l'année suivante de la même peine par la cour d'appel d'Agen. Malgré divers avis médicaux largement commentés dans les tribunaux et démontrant les vertus thérapeutiques du cannabis, la plantation d'Olivier Asteggiano, ainsi que l'ensemble du matériel destiné à son entretien, avaient été confisqués au principal intéressé, il y a exactement un an et un mois. «Depuis, je vais de plus en plus mal. Il a été prouvé scientifiquement que le cannabis calmait la douleur dans mon cas précis. J'en ai aujourd'hui besoin plus que jamais, car ma maladie a beaucoup évolué», assure Olivier Asteggiano à bout de force.

    Le Gourdonnais a entamé une grève de la faim hier, devant la sous-préfecture de Gourdon, pour récupérer son «médicament» prohibé (soit 40 pieds) ainsi que le matériel dont il a estimé la valeur à 2 000 €. 

    000 €.

    Mais il demande bien plus que ça : «Je considère que j'ai été lourdement lésé. Je réclame 1 million d'euros de dommages et intérêts», annonce-t-il.

    Placé en garde à vue

    Son action a été de courte durée. En début d'après-midi, les gendarmes de Gourdon ont procédé à son interpellation. Celle-ci a été très mouvementée. «Cet individu a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion à l'encontre des forces de gendarmerie», nous confirme un officier chargé du dossier. Avant ce nouvel épisode, pour la justice l'affaire Asteggiano était close.

    En 2011, au terme d'une nouvelle procédure, le procureur d'Agen avait confirmé «l'abandon des charges» qui pesaient contre lui. «Je ne peux pas me contenter de cela. Je ne considère pas que l'on a réquisitionné mon cannabis et tout mon matériel, mais je prends plutôt cet acte comme un vol puisque la justice ne m'a pas condamné», insiste le Gourdonnais. 

    suite site source :http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/29/1451973-gourdon-greve-de-la-faim-pour-40-pieds-de-cannabis.html 


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  • Un des arguments les plus diffusés en ce moment par les opposants à la légalisation du cannabis dans les médias dominants est que la consommation de cette plante constitue un facteur aggravant l'insécurité routière, chaque accident impliquant un consommateur de cannabis est monté en épingle dans le but de faire la une des journaux télévisés et d'être utilisé pour diaboliser un peu plus cette plante.

    Cet argument en fait ne tient pas la route pour peu que l'on se donne le temps d'étudier sérieusement et en profondeur les chiffres officiels de la sécurité routière et ceux de la progression du nombre consommateurs de cannabis dans les pays concernés.

    Aussi invraisemblable que l' affirmation suivante puisse paraître pour les réactionnaires de tout poil, elle constitue un fait indéniable. Plus le nombre de consommateurs de cannabis dans un pays est important moins il y a d'accidents de la route grave.

    En France et dans le reste du monde occidental les données disponibles en matière de sécurité routière recensent avec une précision extrême le nombre annuel de tués sur les routes, ce chiffre ne cesse de décroître depuis 40 ans alors que dans le même temps les données officielles émises par ces mêmes gouvernements montrent que le nombre de consommateur de cannabis lui a augmenté de façon considérable.

    Si le cannabis était réellement responsable d'un taux d'accidentologie important, comme le prétendent les opposants à sa légalisation, les courbes des données disponibles concernant le nombre de mort sur les routes devraient avoir un tracé comparable et approximativement parallèle à celles des données officielles du nombre de consommateur de cannabis, il n'en est rien, c'est exactement l'inverse que l'on peut observer !

    En France par exemple le nombre de décès sur les routes étaient en 1970 de 16445 personnes décédées suite à un accident de la circulation, en 2005 ce nombre était tombé à 5318 personnes et il a encore chuter depuis. Pourtant, pendant la même période le nombre de consommateur de cannabis a explosé ce qui aurait donc du faire augmenter en substance le nombre d'accidents de la route mortels si l'argument de la dangerosité du cannabis au volant était fiable. Il n'en est rien, il n'existe aucune données statistiques pour prouver ces allégations. .

    L'augmentation de la consommation de cannabis n'affecte donc en rien le nombre d'accident grave, je n'irai pas jusqu'à écrire que le cannabis est un facteur de sécurité routière mais une chose me paraît maintenant évidente l'augmentation de sa consommation dans un pays n'accroît pas non plus l'insécurité routière. 

    site source :http://www.cannaweed.com/blog/72/entry-379-le-cannabis-facteur-d%E2%80%99insecurite-routiere/ 


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  • Sexe, mensonges et cannabis

    Oliver Stone réalise un thriller trop classique sur les cartels de la drogue.

    Un individu masqué, armé d’une tronçonneuse, décapite des hommes face caméra. Plus qu’une exécution, une mise en garde. Car ce sera le châtiment réservé à Ben (Aaron Johnson) et Chon (Taylor Kitsch), deux producteurs de cannabis indépendants, s’ils ne se soumettent pas à un puissant cartel mexicain. Savages, le nouveau long métrage d’Oliver Stone, s’intéresse cette fois au trafic de drogue en Californie. Si l’intrigue reste classique (en cédant à la facilité de la fin alternative), l’intérêt de ce thriller aux allures de western repose sur sa violence stylisée et son casting trois étoiles, avec une mention spéciale aux truculents Salma Hayek et Benicio del Toro.

    Comme à son habitude, le réalisateur américain a effectué beaucoup de recherches pour nourrir son scénario. "C’est ma façon de procéder. Je me suis appuyé sur le roman éponyme de Don Winslow avant de mener mon enquête. J’ai rencontré des vendeurs d’herbe, en général des hommes d’affaires qui ne consomment pas forcément leur marchandise."

    Une industrie gigantesque avec des milliards de dollars en jeu

    Ceux-ci rivalisent, en effet, d’ingéniosité. "Cela peut être dans l’eau, en extérieur, dans un placard, derrière un faux mur… C’est une forme d’art pour eux. J’ai interrogé des pirates informatiques sur le blanchiment d’argent, un agent fédéral qui a côtoyé le milieu et la corruption pendant trente ans. Et une dizaine de personnes ayant appartenu à un cartel et purgé une peine de prison." Après la guerre du Vietnam (Platoon), les requins de la finance (Wall Street), les présidents américains (JFK, Nixon, W.) et le 11-Septembre (World Trade Center), Oliver Stone relance le débat sur la légalisation du cannabis. "On parle d’une industrie gigantesque, avec des milliards de dollars en jeu. Il n’y a aucun moyen de renverser la situation. C’est comme le département d’État consacré à la lutte contre le terrorisme au sein du gouvernement : impossible à présent de s’en débarrasser."

    Toujours aussi remonté, le cinéaste termine un documentaire de dix heures où il entend "révéler l’histoire cachée des États-Unis de 1945 à nos jours", avec le soutien de l’historien Peter Kuznick, spécialiste de la question nucléaire. "Nous rappelons des faits qui ont été occultés, oubliés. Cela représente quatre ans de travail, consignés dans un livre de 800 pages. Je le fais pour mes enfants, car je refuse qu’ils subissent le lavage de cerveau pratiqué dans les écoles."

    Stéphanie Belpêche - Le Journal du Dimanche

    dimanche 23 septembre 2012 

    site source :http://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Actualite/Sexe-mensonges-et-cannabis-559498 


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