• Dans tout le Moyen-Orient -- en Libye, au Bahreïn, au Yémen et chaque jour dans davantage de pays -- les régimes autocratiques s'efforcent d'écraser des protestations pacifiques sans précédent en recourant à la violence et au black-out sur l'information. Ces pays sont sur la corde raide, pouvant basculer aussi bien dans la libération que dans un énorme bain de sang -- et l'issue pourrait être déterminée par la capacité des manifestants à se faire entendre dans le monde entier.

    Avaaz lance une action urgente pour permettre à la contestation d'être à l'épreuve du black-out au moyen de modems et de téléphones satellites sécurisés, de petites caméras-vidéo et d'émetteurs radio portatifs, ainsi que d'équipes d'experts sur le terrain pour soutenir les manifestants. Cela permettra de diffuser des flux vidéo en direct, même pendant les coupures d'internet et du téléphone, et de garantir que l'oxygène de l'attention internationale alimente leurs courageux mouvements pour le changement.

    La fenêtre d'opportunité dont nous disposons pour apporter cette aide se referme rapidement car les régimes se hâtent de fermer les frontières et de bloquer les connexions à internet. Des petits dons de 25 000 d'entre nous permettraient de financer cette aide technique cruciale et ces équipes d'assistance pour ceux qui en ont le plus besoin. Donnez une petite somme pour offrir plus de force à ceux qui portent aujourd'hui dans leurs mains pacifiques la destinée du Moyen-Orient -- contribuez dès maintenant:

    https://secure.avaaz.org/fr/blackout_proof_the_protests_9/?vl

    Les images incroyables en direct de la Place Tahrir du Caire ont véritablement nourri le soutien populaire et exposé les violences honteuses du régime Moubarak contre les manifestants égyptiens. Alors que dans le monde entier nous regardions les scènes de protestation, des centaines de milliers d'entre nous signaient la pétition de solidarité d'Avaaz, qui a été diffusée sur Al Jazeera pour faire en sorte que les Egyptiens aient connaissance de ce soutien mondial. Aujourd'hui, les leaders des manifestations égyptiennes indiquent que cette solidarité du monde dont ils ont eu connaissance les a stimulés et a contribué à empêcher que les moments de violence dégénèrent en bains de sang.
    Alors que le black-out sur internet s'intensifiait en Egypte, Avaaz et ses partenaires ont oeuvré pour envoyer du matériel de réception internet par satellite aux organisateurs sur place. A présent, Bahreïn et la Libye s'efforcent de mettre en oeuvre leur propre répression sur internet -- et nous avons la possibilité de fournir un soutien décisif pour faire capoter ce black-out. Le matériel de communication et les équipes d'assistance technique aideront les organisateurs à diffuser des informations locales pour organiser des rassemblements, entrer en contact avec d'autres militants dans la région, et fournir des informations au reste du monde en cas de coupure. Tout cela apportera un contrepoids indispensable face à la propagande des régimes en place, ainsi qu'une forme de protection aux manifestants qui bénéficieront d'une couverture médiatique plus importante et d'une attention particulière.

    Et si les journalistes sont expulsés, les manifestants pourront maintenir un flux continu d'informations sur internet. Avec les fonds nécessaires, Avaaz peut immédiatement expédier au Moyen-Orient du matériel et des équipes d'experts de renommée mondiale.

    Chaque jour, les protestations s'amplifient et la répression est de plus en plus violente. Les organisateurs considèrent que les prochains jours seront essentiels à la survie de ces mouvements démocratiques et que notre soutien est indispensable. Contribuons dès aujourd'hui et apportons une solidarité tangible à cette formidable explosion du pouvoir des peuples.

    https://secure.avaaz.org/fr/blackout_proof_the_protests_9/?vl

    A certains moments de l'histoire, l'impossible devient inéluctable. Comme la dissolution de l'Union Soviétique juste avant sa chute, les transformations qui balaient le Moyen-Orient étaient pour la plupart inimaginables il y a seulement un mois. Mais le pouvoir du peuple possède sa propre logique et sa propre chronologie. Alors que beaucoup d'entre nous ne poseront peut-être jamais les pieds au Moyen-Orient, les espoirs de ces peuples sont imbriqués aux nôtres et à ceux du monde entier. En de pareils moments, c'est un sentiment exaltant de savoir que notre solidarité peut jouer un petit rôle dans ce gigantesque changement.

    Avec détermination,

    Stephanie, David, Alice, Morgan, Ricken, Rewan, Maria Paz et le reste de l'équipe d'Avaaz


    SOURCES:

    Les forces bahreïnies ouvrent le feu, tension au Yémen, en Libye – L'Express, 20 Février 2011:
    http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/les-forces-bahreinies-ouvrent-le-feu-tension-au-yemen-en-libye_964160.html?actu=1

    La Libye tente de couper l'accès à Internet – Le Monde, 19 Février 2011 :
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/19/la-libye-tente-de-couper-l-acces-a-internet_1482742_3212.html

    Libye: le nombre de victimes ne cesse de s’alourdir – RFI, 20 Février 2011:
    http://www.rfi.fr/afrique/20110220-libye-le-nombre-victimes-ne-cesse-s-alourdir

    Bahreïn renforce son filtrage d’Internet – Ecrans, 18 Février 2011:
    http://www.ecrans.fr/Bahrein-renforce-son-filtrage-d,12060.html

    Nouvelle journée de révolte dans le monde arabe – Libération, 19 Février, 2011:
    http://www.liberation.fr/monde/01012321021-84-morts-en-libye-depuis-mardi

    Lourd bilan de la répression dans le monde arabe – Le Figaro, 19 Février, 2011:
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/18/01003-20110218ARTFIG00346-les-revoltes-au-moyen-orient-reprimees-dans-le-sang.php


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  • interwiew audio

    Avec Laurent Gourarier et Bertrand Lebeau

    Sandra : Tryo disait oui, je veux fumer de l’herbe de qualité, boucher le trou de la sécu, qu’on arrête de me considérer comme un drogué. Laurent Gourarier, qu’est-ce que vous pensez de ça ?

    Laurent Gourarier : Je pense que ça regarde monsieur Tryo. Le truc, c’est boucher le trou de la sécu. Ah oui en fait, il ne veut pas fumer de façon légale et payer un impôt à l’État. Oui, mais alors il y a un problème, s’il ne veut pas que ce soit une pratique reconnue. Moi je ne suis pas d’accord avec Tryo. Maintenant, c’est vrai que, ce qui est troublant dans cette histoire, la question que vous posez c’est un truc interdit quand même. Et le type dont vous me parlez c’est une grosse tare.

    Sandra : C’est un groupe. Alors attention, il y a Zina qui va intervenir.

    Laurent Gourarier : Ce que je veux dire c’est, il y a une espèce de pantalonnade à désigner comme des produits dangereux, graves, etc. A pousser des cris d’orfraie à chaque fois qu’on discute de drogue dans ce pays. Et puis à protéger les champs de pavots en Afghanistan, avec nos soldats, qui risquent leur vie pour ça. Il y a une contradiction. Je ne suis pas pour ou contre quiconque. Je dis juste que si on veut éduquer les jeunes, si on veut faire de la prévention il faut avoir un discours cohérent. Et moi je peux peut-être assumer des contradictions avec monsieur Tryo, mais le débat il n’est pas avec monsieur Tryo.

    suite cliquer sur "écouter"

    site source:http://tdme.free.fr/?p=1262


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  • AFP
    23/02/2011 | Mise à jour : 12:07

    Un groupe opérationnel pour la lutte contre le trafic de drogue, placé auprès du comité interministériel de lutte contre la drogue et la toxicomanie et de prévention des dépendances, a été créé par un décret publié aujourd'hui au Journal officiel.

    Cette nouvelle organisation "vise à améliorer la coordination de la lutte contre les trafic des drogues", a expliqué à l'AFP Etienne Apaire, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).

    Ce groupe, présidé selon le décret par le ministre de l’Intérieur ou son représentant, comprend: le directeur général de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général des douanes et des droits indirects, le directeur général des finances publiques, le préfet de police de Paris.

    Par ailleurs, le décret institue un délégué national à la lutte contre le trafic de drogue, placé auprès du ministre de l’Intérieur. Il est chargé de préparer les travaux du groupe opérationnel pour la lutte contre le trafic de drogue, d’assurer la mise en oeuvre, la coordination, le suivi et l’évaluation des actions définies par ce groupe sur le plan national et international.

    Ce délégué, qui sera nommé ultérieurement par le ministre de l'Intérieur, "exerce sa mission en lien avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie", selon le décret.

    site source:http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/23/97001-20110223FILWWW00469-traficdrogue-un-groupe-de-lutte-cree.php?utm_source=lesbuzz&utm_medium=site

    on leur demande la légalisation et voilà ce qu'ils font, je rappelle que les prérogatives de l'état sont de gérer l'ensemble de sa population et non la formater comme le faisait l'église en son temps,l'autisme de ces gens est dangereux et assassin.gérer voilà le seul et unique role d'un état et non s'ingérer...


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  • à 100% d'accord...largons les amarres...en route vers ...l'univers!!!


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  • Une proposition politique des mis en examen de Tarnac

    photo:http://voyage-bons-plans.aufeminin.com/w/sejour/voyages/photo/zoom/32247/navy-pier-a-chicago.html


    "Printemps des peuples arabes", "révolution en marche", "transition démocratique", "fin de la dictature". Les grandes machines discursives sont de sortie. Il n'en faut pas moins pour parvenir à présenter le renversement des régimes pro-occidentaux du Maghreb comme de nouvelles victoires de l'Occident, et le triomphe inespéré de ses valeurs.

    La fièvre révolutionnaire qui s'est récemment emparée des plus prudents éditorialistes témoigne d'abord de l'intense réaction immunitaire à quoi l'événement accule le discours dominant. On répond par un violent accès d'orientalisme à la nécessité de disposer, au plus vite, entre nous et les bouleversements en cours, un solide cordon sanitaire. On
    s'émerveille de ces "révolutions" pour mieux esquiver les évidences qu'elles nous jettent au visage pour mieux dissoudre le trouble qu'elles suscitent en nous.

    Faut-il qu'elles soient précieuses, les illusions qu'il s'agit d'ainsi préserver, pour que l'on se répande partout en pareilles apologies de l'insurrection, pour que l'on décerne la palme de la non-violence à un mouvement qui a brûlé 60 % des commissariats égyptiens. Quelle heureuse surprise de soudain découvrir que les principales chaînes d'information
    sont entre les mains des amis du peuple !

    Or voilà : si les insurgés de l'autre côté de la Méditerranée disent :"Avant, nous étions des morts-vivants. A présent, nous nous sommes réveillés", cela signifie en retour que nous, qui ne nous insurgeons pas, nous sommes des morts-vivants, que nous dormons. S'ils disent :"Avant, nous vivions comme des bêtes, nous vivions dans la peur. A
    présent, nous avons retrouvé confiance en nous, en notre force, en notre intelligence", cela signifie que nous vivons comme des bêtes, nous qui sommes si évidemment gouvernés par nos peurs.

    Ceux qui peignent aujourd'hui aux couleurs les plus lugubres l'impitoyable dictature de l'atroce Ben Ali ne le trouvaient-ils pas hier encore si fréquentable ? Il faut donc qu'ils mentent aujourd'hui,comme ils mentaient hier. Le tort de Michèle Alliot-Marie réside d'ailleurs là : avoir dévoilé en quelques phrases à l'Assemblée nationale que, derrière tant de dissertations d'écoliers sur la différence entre leurs dictatures et nos démocraties, se cache la continuité policière des régimes; en quoi les uns sont certes plus experts et moins grossiers que les autres.
     
    On peut détailler ad nauseam la brutalité de la répression sous Ben Ali. Il n'en reste pas moins que les doctrines contre-insurrectionnelles – l'art d'écraser les soulèvements – sont désormais la doctrine officielle des armées occidentales, qu'il s'agisse de les appliquer en banlieue ou dans les centres-villes, en Afghanistan ou place Bellecour à
    Lyon. Le feuilleton hebdomadaire des petits mensonges et des misérables combines de Mme Alliot-Marie ne saurait effacer le véritable scandale : avoir traité de "situation sécuritaire" une situation révolutionnaire.
    Si nous n'étions pas occupés à tresser des couronnes de jasmin ou de lotus aux révoltes du Maghreb, peut-être n'aurions-nous pas déjà oublié que Ben Ali, quatre jours avant de disparaître dans les poubelles de l'histoire, avait parlé des émeutes de Sidi Bouzid comme d'"impardonnables actes terroristes perpétrés par des voyous cagoulés".
    Ou que son successeur a cru apaiser la colère du peuple en annonçant comme première mesure l'abrogation de "toutes les lois antidémocratiques", à commencer par les lois antiterroristes.

    Si nous refusons de tenir pour miraculeux l'enchaînement qui mène de l'immolation de Mohamed Bouazizi à la fuite de Ben Ali, c'est que nous refusons d'admettre comme normale, à l'inverse, l'indifférence feutrée qu'a partout rencontrée pendant tant d'années la persécution de tant d'opposants. Ce que nous vivons, nous et une certaine jeunesse
    politisée, depuis trois ans, y est certainement pour quelque chose. Dans les trois dernières années, nous dénombrons en France plus d'une vingtaine de camarades qui, toutes tendances confondues, sont passés par la case prison, dans la plupart des cas sous prétexte d'antiterrorisme et pour des motifs dérisoires – détention de fumigènes, introduction de glu dans des distributeurs de billets, tentative ratée d'incendie de voiture, collage d'affiches ou coup de pied.
     
    Nous en sommes arrivés en janvier au point où la magie du signalement sur le fichier des "anarcho-autonomes" a mené une jeune femme en prison – pour un tag. Cela se passe en France, et non en Russie, et non en Arabie saoudite, et non en Chine.

    Chaque mois désormais, nous apprenons qu'un nouveau camarade a été prélevé en pleine rue, que l'on a intimé à telle amie, après bien d'autres, de devenir indic en échange de l'impunité ou d'un salaire ou de conserver son poste de professeur, que telle connaissance a, à son tour, basculé dans la dimension parallèle où nous vivons désormais, avec
    ses cellules miteuses, ses petits juges pleins de haine rentrée, de mauvaise foi et de ressentiment, avec ses insomnies, ses interdictions de communiquer, ses flics devenus des intimes à force de vous épier. Et l'apathie qui vous gagne, l'apathie de ceux qui vivent "normalement" et s'étonnent, l'apathie organisée.

    Car c'est une politique européenne. Les rafles régulières d'anarchistes en Grèce ces derniers temps le prouvent. Aucun régime ne peut renoncer au broyeur judiciaire, quand il s'agit de venir à bout de ce qui lui résiste. La culpabilité est une chose qui se produit. Comme telle, c'est une question d'investissement, financier, personnel. Si vous êtes prêt à
    y mettre des moyens hors normes, vous pouvez bien transformer une série de faux procès-verbaux, de faux témoignages et de manœuvres de barbouzes en dossier d'accusation crédible.

    Dans l'affaire dite de Tarnac, la récente reconstitution de la nuit des sabotages, si longtemps réclamée par la défense, en a administré le plus bel exemple. Ce fut un de ces moments d'apothéose où éclate, jusque dans les détails les plus infimes, le caractère de machination de toute vérité judiciaire. Ce jour-là, le juge Fragoli a su occulter avec art
    tout ce qui démontre l'impossibilité de la version policière. Il devenait subitement aveugle dès que l'indocile réalité contredisait sa thèse. Il a même réussi à mettre les rédacteurs du faux PV de filature à l'abri de la contradiction, en les dispensant d'être là. Et cela était en effet superflu, puisque tout ce petit monde s'était déjà transporté sur les lieux, une semaine auparavant, en privé et en douce.

    A dire vrai, qu'il ait fallu contrefaire la reconstitution suffit à montrer que le procès-verbal lui-même était contrefait. C'est sans doute cela qu'il a fallu abriter des regards en bouclant la zone par des murs de gendarmes appuyés de brigades cynophiles, d'hélicoptères et de dizaines de brutes de la sous-direction antiterroriste.

    A ce jour, il en aura coûté quelques millions d'euros pour transformer en instruction bien ficelée des fantasmes de flics. Il importe peu de savoir à qui, pour finir, on imputera les actes qui furent le prétexte de notre arrestation. Quant à nous, nous plaignons d'ores et déjà le tribunal qui aura à faire passer pour du terrorisme la pose de quelques
    innocents crochets, maintenant que bloquer les flux est devenu le moyen d'action élémentaire d'un mouvement de masse contre la réforme des retraites.

    Le silence frileux des gouvernants européens sur les événements de Tunisie et d'Egypte dit assez l'angoisse qui les étreint. Le pouvoir tient donc à si peu. Un avion décolle et c'est tout un édifice de forfaiture qui tombe en miettes. Les portes des prisons s'ouvrent. La police s'évanouit. On honore ce qui hier encore était méprisé, et ce qui était l'objet de tous les honneurs est maintenant sujet à tous les sarcasmes. Tout pouvoir est assis sur ce gouffre. Ce qui nous apparaît,à nous, comme démence sécuritaire n'est que pragmatisme policier,antiterrorisme raisonné.

    Du point de vue du gestionnaire de situations sécuritaires, l'ordre public n'aurait jamais été ébranlé, et Ben Ali serait encore tranquillement président, si l'on avait réussi à neutraliser à temps un certain Mohamed Bouazizi.

    C'est à l'évidence, dans les banlieues comme dans les mouvements de révolte, la chasse aux Bouazizi, aux fauteurs d'insurrection potentiels qui est lancée, et c'est une course contre la montre; car, de Ben Ali à Sarkozy, qui règne par la peur s'expose à la fureur.

    Monsieur le président, il y a des ranchs à vendre au Texas, et votre avion vous attend sur la piste de Villacoublay.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/24/paris-texas-une-proposition-politique-des-mis-en-examen-de-tarnac_1484538_3232.html


    https://soutien11novembre.org/
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